Acerca De Orestes Y La Duda

EURÍPIDES Y RITSOS ANTE E L MITO DE ORESTES
O LA D UDA Y LA LIBERTAD DEL HOMl3RE FRENTE AL DESTINO

En Europa el papel de mito clásico en la literatura ha sido, repetidas
veces, comentado y se han mostrado muy apasionados tanto los partidarios como los enemigos de su reelaboración actual. Eliot, Joyce, Mann y
Lawrence utilizaron el mito para cubrir un vacío, creyendo que con él noejemplificaban u n pensamiento común, sino un aspecto especial de la
vida, no determinado, no lógico, o quizá metalógico, que expresaba la
confusión general de los tiempos. De este modo, el mito se presenta bajo
un doble aspecto: de un lado, llena un vacío e n el sentido de la vida, de
manera compleja, puesto que subraya que la llamada "pérdida de cualquier sentido" no es algo objetivo, sino sólo lafalta de valor necesario
para que el hombre afronte la lucha por la vida, terriblemente afectada e n
nuestro siglo por los factores económicos y sociales.
Por otro lado, el mito, que está destinado a llenar este vacío, añade
una cierta desconfianza e n la lógica y, a la vez, pone de relieve la observación de que los problemas humanos son, en principio, universales y
eternos. Para L . Barbu',como señala Jean-Pierre Vernant2, "les Grecs ont
découvert la vraie personne: en édifiant leur Etre intérieur sur 1' equilibre
entre deux processus psychiques opposés, d' une part 1' "individuation"
qui réalise autour d' un centre unique l'intégration des forces internes de
l'individu, d'autre part la "rationalisation" qui integre les individus 2 u n ordre supérieur (social, cosmique,réligieux), les Grecs auraient élaboré la
forme parfaite de la personne, son modele."
El eminente helenista, aunque difiera e n ciertos puntos del psicólogo
inglés que lanzaba el grito d e "Back to the Greeks", e n el libro anteriormente citado, añade:
"Dans la perspective d'une psychologie historique, le retour aux Grecs
nous parait, en effet, s'imposer pour plusieurs raisons. L premiere est d'ora1

Problems of Historical Psychology, London, 1960.
J .P. VERNANT, ythe etpensée cbez les ggrecs, P aris, 1990, pp. 10 y 13.
M

284

PENÉLOPE STAVRIANOPULU

d re pratique. La documentation concernant la Grece est 5 la fois plus étendue, plus différenciée, mieux élaborée que pour d'autres civilisations...Les
oeuvres que la Grece ancienne a créées sont assez "différentes" de cellesqui forment notre univers spirituel pour nous dépayser de nous-memes,
pour nous donner, avec le sentiment de la distance historique, conscience
d'un changement de l'homme. En meme temps, elle ne nous sont pas, autant que d'autres, étrangeres.
Elles sont transmises jusqu'i nous sans solution de continuité. Elles sont
encore vivantes dans des traditions culturelles, auxquelles nous ne cessonspas de nous rattacher ...l'homme grec nous est assez proche pour que nous
puissions sans trop d'obstacles entrer en communicati6n avec lui, comprendre le langage qu'il parle dans ses oeuvres, atteindre, les formes de pensée
et de sensibilité, les modes d'organisation du vouloir et des actes-en bref
une architecture de l'esprit."

Releyendo los clásicos y reflexionando sobre la utilización delmito entre los grandes trágicos no puedo más que citar de nuevo el siguiente
pensamiento del profesor J . P. Vernant:
"L'évolution intellectuelle qui va d'Hésiode i Aristote nous a paru suivre,
pour l'essentiel, une double voie: en premier lieu une distinction nette
s'établit entre le monde de la nature, le monde humain, le monde des puissances sacrées, toujours plus au moins melés onrapprochés par l'imagination mythique, qui tant6t confond ces divers domaines, tant6t opere par
glissement d' un plan 5 u n autre, tant6t établit entre tous les secteurs du
réel un jeu de correspondances systématiques.En second lieu, la pensée
"rationnelle" tend 5 éliminer ces notions polaires et ambivalentes que
jouent dans le mythe un r6le important; au nom d'un idéal de non-contradiction et...