Aristoteles Un Animal Politico

Páginas: 8 (1916 palabras) Publicado: 16 de abril de 2012
« Nature et civilisation. Freud.
L'insociable sociabilité humaine. Kant. »
L'homme est par nature un animal politique. Aristote
19 fév 2008 par Simone MANON
 
 
 
«  La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et (…) l’homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ouau-dessus de l’humanité. Il est comparable à l’homme traité ignominieusement par Homère de : Sans famille, sans loi, sans foyer, car, en même temps que naturellement apatride, il est aussi un brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de trictrac.
 
  Mais que l’homme soit un animal politique à un plus haut degré qu’une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l’étatgrégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l’homme seul de tous les animaux, possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu’à indiquer la joie et la peine, et appartient aux animaux également (car leur nature va jusqu’à éprouver les sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux autres), le discours sert à exprimer l’utileet le nuisible, et, par suite aussi, le juste et l’injuste ; car c’est le caractère propre à l’homme par rapport aux autres animaux, d’être le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales, et c’est la communauté de ces sentiments qui engendre famille et cité ».
                              ARISTOTE. (330 av. J-C.) La Politique. (TraductionJean Tricot).
 
 
I)                   La Thèse : La cité est un fait de nature.
 
   Par là Aristote signifie que l’existence sociale ou politique est naturelle à l’homme. Cela signifie que :
 La cité n’est pas un état contre-nature. Aristote s’oppose ici à tous les penseurs qui affirment que l’homme est par nature insociable, rebelle à l’état civil, que celui-ci requiert pour s’instituerune sorte de dénaturation de l’homme. C’est par exemple le propre de la thèse freudienne. La vie civile, nous apprend Freud, exige des hommes des sacrifices qu’il ne leur est pas naturel de consentir. Elle requiert frustration, refoulement et sublimation des pulsions. Cf. Cours.
 Elle n’est pas un simple artifice que des êtres pressés par la nécessité inventent pour résoudre le problème de leursurvie. Pour Rousseau, par exemple, la tendance à s’associer, la sociabilité n’est pas une tendance naturelle. L’association procède de la contrainte des besoins, des accidents de l’histoire, elle ne procède pas d’un mouvement naturel. Cette thèse qu’on peut appeler artificialiste ou conventionnaliste est celle d’un Protagoras, d’un Hobbes, d’un Rousseau.
 Pour Aristote au contraire, l’homme tendpar nature à vivre en cité. En réalisant cette tendance, il accomplit sa nature, ce pour quoi il est fait. « Personne ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul, car l’homme est un être politique et naturellement fait pour vivre en société » Ethique à Nicomaque. IX, 9,1169b, 16.18. 
   Cette thèse établit que l’individu n’est pas en soi un être complet, un être achevédont on peut poser l’existence antérieurement et extérieurement au social. A la différence de l’idéologie individualiste triomphante dans la thématique des « Droits de l’Homme » et dans nos Institutions, l’anthropologie aristotélicienne est anti-individualiste. L’individu est un être inachevé n’ayant pas de réalité hors de la totalité sociale au sein de laquelle il accomplit les fins de sanature. « Sans famille, sans loi, sans foyer » il est « comme une pièce isolée au jeu de trictrac ».
 
  
II)                Les implications de la thèse.
 
   L’être qui par nature et non accidentellement (Ex : Les enfants sauvages ou les apatrides) existe hors d’une cité n’est pas un être humain.
Il est la négation de l’humanité :
Soit par défaut : C’est autre chose qu’un homme. Il faut...
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