Le feu de la cheminée crépitait doucement dans la salle commune des Gryffondor, arrachant, à chaque craquement, un léger frisson à Hermione. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas attardéesur ce canapé, qu'était, il y a quelques mois seulement, et pendant les six dernières années, son lieu de prédilection, après la bibliothèque bien sûr, pour s’accorder un moment de détente et soufflerun peu. Certes, les canapés de la salle des préfets-en-chef étaient tout aussi confortables et douillets, mais ils n'avaient pas meublé autant de conversations entre le trio que celui dans lequelHermione se prélassait à présent. De plus, jamais Malefoy n'avait pu s'étendre dessus, ce qui rendait son aspect chaleureux encore plus important. La jeune sorcière scrutait les flammes dansantes,endiablées, qui léchaient les bûches de bois d'un feu ardent. Elle se laissait entraîner avec ces dames rougeoyantes, se perdant dans ses pensées, qui au fil de la danse, laissaient elle-même place à un videtotal, une trêve dans l'esprit trop surmené de la brillante rouge et or. Elle était tellement aspirée par le non-état, qu'elle avait presque cessé de respirer, laissant son regard se flouter, et lenéant l'emporter.
« Hermione ? »
Elle sursauta. Son pouls s’accéléra suite à ce réveil brutal, et elle repris son souffle, tournant le visage vers Ron. Celui-ci la fixait en fronçant lessourcils d'un air inquiet. Elle avait conté à ses deux amis son passage chez la directrice, son indignation, la fuite de Drago et les explications de Mc Gonagall, puis ses mots s'étaient éteints avec lefeu. Il avait consumé ses paroles et Hermione s'en était rendue à le nourrir de ses pensées, abandonnant Ron et Harry à leurs propres reflexions.
« Crois-tu réellement que Dumbledore ait pu ordonné àRogue de l'achever?
C'est insensé ! Rogue est un abominable traîte et il tient Mc Gonagall parce qu'il est un mangemort et qu'à tout moment il pourrait de nouveau semer la terreur dans le...
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