Docente

Essai de l’œuvre « LA PRINCESSE DE CLÈVES »

Dès la première lecture que j’ai faite dans le livre, la narratrice m’a offert un texte varié par les sentiments de deux personnages principaux,Mlle de Chartres et M. de Nemours, par les descriptions physiques, la curiosité, la réputation et surtout l’apparence. Le récit marque alors le passé de la jeune fille mystérieuse, la narratrice donneles éléments de résolution de l’énigme : on apprend qu’elle était de la même maison que le vidame de Chartres.
Alors j’ai compris que les personnages sont très beaux, mais on ignore le détail(la couleur des yeux, les habillements…)
La première désignation que fait la narratrice à propos de la jeune fille est une métonymie : une beauté, reprise par une beauté parfaite et la grandebeauté. Elle est l’incarnation de la beauté.
Sa description physique demeure très vague. On évoque la blancheur de son teint, ses cheveux blonds, la régularité de ses traits. On insiste sur sajeunesse dans sa seizième année. Il n’y a donc aucun élément vraiment pittoresque dans la présentation qui est faite de la belle Mlle. de Chartres. C’est une description stéréotypée. « Une beauté idéalisée».
Mme de Lafayette, bien loin de tendre vers le réalisme, se plaît au contraire à accumuler les termes abstraits qui favorisent les interprétations les plus subjectives. Elle préfère suggérer ce quiémane de la jeune fille : l’éclat, la grâce, les charmes. Ces concepts malaisés à définir créent une liste de connotations positives qui font me rêver à moi comme lectrice.
L’absence de descriptionprécise va de pair avec une idéalisation du personnage, à travers divers procédés : La narratrice suggère d’abord l’intensité de sa beauté par les effets qu’elle provoque sur son entourage : elle attirales yeux de tout le monde, elle donna de l’admiration, le vidame fut surpris de la grande beauté … après rapporte l’admiration dont elle fait l’objet : l’on doit croire que c’était une beauté...