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Anne-Marie Bilbulyan

Commentaire «Plainte poétique », Guillaume Colletet
Sous le règne de Louis XIII au XVI èmes siècle, l’Académie française rassemble des personnalités marquantes de la vie littéraire tel que des poètes, romanciers, hommes de théâtre, critiques mais aussi des philosophes, des historiens. La mission qui lui est assignée dès l’origine est de fixer la langue française, enlui donnant des règles, en la rendant pure et compréhensible par tous. C’est ainsi que le poète français Guillaume Colletet un des premiers membres de celle-ci instaure sa propre littérature. Dans son poème « Plainte poétique », ce dernier critique la poésie .C’est pourquoi nous allons alors nous demander en quoi ce poème reflète une intention particulière de l'auteur vis – à - vis de sessentiments et de sa vision du monde? Dans une première partie nous aborderons les émotions de l’auteur dans son poème puis dans une deuxième partie nous analyserons son regard à travers la poésie.
Tout d’abord Guillaume Colletet membre dans l’Académie Française qui se charge de fixer les règles de la poésie, nous pouvons observer que dans ce poème est un poème classique car ce poème est un sonnet.Il est composé de deux quatrains et deux tercets. De plus il comporte des rimes embrassées dans le premier quatrain (ABBA) par exemple dans « fait » « riche »  « friche » «buffet » ainsi que des rimes plates et embrassées dans les tercets par exemple CCD « livre » « vivre » « autrui ». Puis nous sommes face à des alexandrins comme on peut le démontrer dans le vers 1 « Ferais-je encore des vers ?Ami, j’en ai tant fait ! ». Ainsi la forme d’un sonnet est aussi reliée au sens du poème. Son sujet est souvent précis et facile à circonscrire donc nous pouvons analysé qu’il porte essentiellement une critique de la poésie, d’où l’annonce le quatorzième vers « D'être bien chez la muse, et mal chez la fortune. » Ce dernier est une antithèse car elle souligne deux termes de sens opposés dans unemême phrase c’est à dire que dans ce cas la poésie est célébrée, est une « muse », elle est celle qui éclaire l’aspect spirituel du poème en étant une source d’inspiration mais qu’elle n’importe rien dans la fortune.
Cette première strophe nous rappelle que le sonnet était à l’origine un poème musical. La musique, d’un point de vue métaphorique, se fait entendre grâce aux rimes alternées. Maisaussi grâce aux assonances en « an » par exemple nous pouvons le voir au vers 2 « Plus j'enrichis ma langue, et moins je deviens riche ». Puis les allitérations où nous remarquons la répétition des consonnes en « p » et en « q » au vers 5 « Un poète accompli n'est plus qu'un fou parfait, ». De plus le poème est accompagné de métaphores comme par exemple au vers 4 «  Le vent de l’honneur n’emplitpas mon buffet » où l’auteur annonce que la célébrité ne le remplie pas puisque personne ne reconnait son art poétique. Le vent est évoqué comme des rumeurs ou un sentiment léger d’honneur mais pour le poète sa ne lui remplit pas exactement dans le buffet. Puis nous pouvons observer de nombreux répétitions qui donne aussi une musicalité au poème comme dans le vers avec d’adbverbe « sans » : « Cen'est plus qu'une idole, et sans base et sans niche, »

Par ailleurs ce poème a le genre le plus adapté à la manifestation du Moi et de l'Autre le « je » proprement lyrique par exemple au vers 1 par une question rhétorique « Ferais-je encore des vers ? » et puis qui s'adresse à un autre « Ami, j'en ai tant fait ! ». Nous observons ici une réponse anticipée du destinataire par le poète. Deplus la poésie favorise l'épanchement du cœur, de la tristesse voire de la douleur, et possède donc une puissance libératrice aux yeux poète par exemple dans l’antithèse « De me tuer toujours pour vouloir toujours vivre, » au vers 10. Le « me » nous indique que le poète souffre. Dans ce vers il y a une opposition entre la vie et la mort, la vie accable, il s’ennui de vivre. Et dans le vers 9...