El Lazarillo De Tormes

Etude de cas : La compétitivité du port de Casablanca au niveau international

Plus de 95% du commerce extérieur Marocain transite par plus de 30 ports.
La compétitivité des ports est cruciale afin d’assurer un transit optimal en matière de rapidité et de coût de passage. Un transit portuaire lent et onéreux se traduit en effet de manière négative sur le coût des produits et a par conséquentun impact direct sur le commerce extérieur et le coût de la vie au Maroc.
Le but de cet exposé est de déterminer si le Port de Casablanca, le plus grand port du Maroc avec deux tiers de la population dans son hinterland qui couvre une production industrielle représentant 78% de la production du Royaume, est compétitif.
Pour répondre à cette problématique, je présente en 1er lieu lesdéfinitions de quelques concepts portuaires, par la suite l’évolution du commerce extérieur marocain. En 3ème lieu, je vais présenter l’état des lieux du port de Casablanca, sa situation géographique et son trafic. Après je passerai à l’évaluation des coûts directs des prestations rendues aux marchandises. Et en dernier lieu, je vais faire une Comparaison des coûts et l’importance des prestations.I. Définition des concepts portuaires :




1) shipping régulier :

Le shipping régulier concerne le transport maritime qui touche les différents ports selon des schémas préétablis et avec des fréquences régulières. Un armement à conteneurs relie par exemple deux ports chaque semaine et touche le port A le jeudi et le port B le samedi.

2) Le tramping :

Tout transportmaritime qui n’est par régulier s’appelle tramping. Il s’agit en général de marchandises transportées en vrac. Les navires sont affrétés par les producteurs ou par les réceptionnaires en fonction de la quantité à transporter et les navires ne naviguent pas selon des schémas préétablis. Le rôle de l’armateur est réduit. Il opère simplement le navire pour compte de l’affréteur.
3) Affréteur :L'affréteur est celui qui s'engage contre rémunération à mettre un navire, un avion, un camion, ou tout autre véhicule, ainsi que son équipage, à disposition de son client, pour le transport de personnes ou de marchandises.

II. Evolution du commerce extérieur marocain :

En 2009, les transactions sur marchandises effectuées avec l’extérieur se sont établies à 377.155,1MDH contre481.782,1MDH en 2008, en baisse de 21,7% ou -104.627MDH. En volume, elles ont également baissé : 52.211,6mt contre 60.367,8mt en 2008, soit -13,5% ou 8.156,2mt.
Le taux d’ouverture, exprimé par le rapport entre la valeur de ces transactions et le Produit Intérieur Brut (PIB) s’est situé à 51,5% contre 69,9% en 2008.


• BALANCE COMMERCIALE
2005-2009
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Les exportations se sontinscrites en baisse de 28,1% ou -43.773MDH, portant sur 111.966,9MDH contre 155.739,9MDH en 2008. Ainsi, l’effort d’exportation, mesuré par le rapport entre les exportations et le PIB, s’est établi à 15,3% en 2009 contre 22,6% en 2008.
De leur côté, les importations ont enregistré un recul de 18,7% ou -60.854MDH: 265.188,2MDH contre 326.042,2MDH en 2008. Le taux de pénétration des importationsmesuré par le rapport entre les importations et la demande interne (PIB + importations - exportations) représente 29,9% contre 37,9% une année auparavant.
Compte tenu de ces variations, le déficit commercial s’est allégé de 10% ou 17.081MDH, soit 153.221,3MDH en 2009 contre -170.302,3MDH en 2008. Il représente ainsi l’équivalent de 20,9% du PIB contre 24,7% en 2008.
Enfin, le taux de couverture desimportations par les exportations a baissé à 42,2% contre 47,8% en 2008.










• BALANCE COMMERCIALE PAR GROUPEMENT D'UTILISATION

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1) Importations[1] :

Durant l’année 2009, les importations évaluées CAF se sont chiffrées à 265.188,2MDH contre 326.042,2MDH une année auparavant, soit une baisse de 18,7% ou -60.854MDH. En volume, elles ont baissé de 5,4% ou...