Enquêter En Milieu Populaire
Páginas: 6 (1259 palabras)
Publicado: 2 de marzo de 2013
Enquêter en milieu populaire
Gérard Mauger
" L’objet de la science n’est pas, ne peut pas être, de décrire la réalité dans son essence ; elle n’a accès qu’aux apparences que la réalité veut bien nous donner d’elle-même lorsque nous l’observons. Quelles que soient les astuces imaginées pour la forcer à se dévoiler, nous ne pouvons jamais décrire que le résultat d’une interaction entre l’objetétudié et l’observateur. En fonction de ces observations, nous avons inventé des concepts et des mots (" onde ", " particule ") qui se révèlent incapables d’expliquer totalement le comportement de l’objet étudié. ". Jacquard (Albert) (1991), Voici le temps du monde fini, Paris, Seuil, coll. Points Essais, p. 43
L’article intitulé « Enquêter en milieu populaire » a été écrit par GérardMauger, sociologue et directeur de recherche au CNRS, directeur-adjoint du Centre de sociologie européenne (CSE). Il est aussi membre de l'association Raisons d'Agir. Ses recherches ont porté sur la jeunesse, la déviance, les pratiques culturelles et les intellectuels.
Cet article va porter principalement sur l’analyse des enquêtés confrontés à l’offre de parole de l’enquêteur pour mettre au clairel’ordre entre l’interaction et l’ordre social. A ce titre on étudiera l’enquête et les enjeux que cela amène. En suite on expliquera la place de l’enquêteur en situation d’enquête.
Toute démarche intellectuelle qui a pour but la découverte de faits inconnus utilise l’enquête. Cette dernière se déroule dans une relation de face-à-face entre l’évaluateur et la personne enquêtée. Au même tempsl’entretien face-à-face établira une relation entre deux agents sociaux que produit une sorte d’ambigüité tant sur le plan de la position des interlocuteurs, que sur leurs enjeux. Lorsque l’entretien est convenu on peut avoir un aperçu du rapport qui va s’établir lors de cet entretien On pourra alors considérer la démarche que prendra cet entretien à savoir l’établissement d’une relation de confianceou a contrario percevoir une interview vouée à l’échec.
L’intérêt dans un premier temps est de recueillir l’information nécessaire pour répondre aux différents questionnements, en ce cas particulièrement Gérard Mauger observait l’espace des styles de vie des jeunes de milieux populaires, une observation pendant la quelle une méthode d’observation in situ était nécessaire. Gérard Mauger nousprésente la « technique de neutralisation » qui est définit comme ce qui rend « invisible » à l’observation in situ des enquêteurs. Cependant penser cela comme ça, elle veut dire que l’enquêteur s’établit dans une position neutre où il se bénéficiera des avantages pour y découvrir le monde indigène sans la moindre contrainte, mais la technique de neutralisation va bien au-delà de cette prénotion.Elle indique comme l’enquêteur fait un effort approximatif de neutralisation des apparences c’est-à-dire il se mettre dans la position de l’autre.
La neutralisation joue un rôle important avant pendant et après l’enquête pour l’enquêteur et l’enquêté. Cette technique est une règle commune sur le terrain. Dans cette optique la neutralisation comporte deux types de méthodes : L’approcheethnographique et l’enquête statistique. La première fait référence à la quête d’une observation directe qui ne perturbe pas les comportements et attitudes des enquêtés et aussi à une enquête non-directif cherchant à minimiser toute intervention entre l’enquêteur et l’enquêté qui puisse influencer. La deuxième sont les méthodes quantitatifs avec une mise en places de procédures de recueil de donnés quipermettra établir une neutralité de la situation d’enquête devenue « invisible » pour le chercheur.
Néanmoins chaque situation d’entretien est spécifique, elle apparaît selon Pincon- Charlot, dans: Voyage en grande bourgeoisie comme « la rencontre improbable de deux histoires singulières qui se croisent. ». C’est pourquoi le positionnement du sociologue est toujours évaluable par sa position...
Gérard Mauger
" L’objet de la science n’est pas, ne peut pas être, de décrire la réalité dans son essence ; elle n’a accès qu’aux apparences que la réalité veut bien nous donner d’elle-même lorsque nous l’observons. Quelles que soient les astuces imaginées pour la forcer à se dévoiler, nous ne pouvons jamais décrire que le résultat d’une interaction entre l’objetétudié et l’observateur. En fonction de ces observations, nous avons inventé des concepts et des mots (" onde ", " particule ") qui se révèlent incapables d’expliquer totalement le comportement de l’objet étudié. ". Jacquard (Albert) (1991), Voici le temps du monde fini, Paris, Seuil, coll. Points Essais, p. 43
L’article intitulé « Enquêter en milieu populaire » a été écrit par GérardMauger, sociologue et directeur de recherche au CNRS, directeur-adjoint du Centre de sociologie européenne (CSE). Il est aussi membre de l'association Raisons d'Agir. Ses recherches ont porté sur la jeunesse, la déviance, les pratiques culturelles et les intellectuels.
Cet article va porter principalement sur l’analyse des enquêtés confrontés à l’offre de parole de l’enquêteur pour mettre au clairel’ordre entre l’interaction et l’ordre social. A ce titre on étudiera l’enquête et les enjeux que cela amène. En suite on expliquera la place de l’enquêteur en situation d’enquête.
Toute démarche intellectuelle qui a pour but la découverte de faits inconnus utilise l’enquête. Cette dernière se déroule dans une relation de face-à-face entre l’évaluateur et la personne enquêtée. Au même tempsl’entretien face-à-face établira une relation entre deux agents sociaux que produit une sorte d’ambigüité tant sur le plan de la position des interlocuteurs, que sur leurs enjeux. Lorsque l’entretien est convenu on peut avoir un aperçu du rapport qui va s’établir lors de cet entretien On pourra alors considérer la démarche que prendra cet entretien à savoir l’établissement d’une relation de confianceou a contrario percevoir une interview vouée à l’échec.
L’intérêt dans un premier temps est de recueillir l’information nécessaire pour répondre aux différents questionnements, en ce cas particulièrement Gérard Mauger observait l’espace des styles de vie des jeunes de milieux populaires, une observation pendant la quelle une méthode d’observation in situ était nécessaire. Gérard Mauger nousprésente la « technique de neutralisation » qui est définit comme ce qui rend « invisible » à l’observation in situ des enquêteurs. Cependant penser cela comme ça, elle veut dire que l’enquêteur s’établit dans une position neutre où il se bénéficiera des avantages pour y découvrir le monde indigène sans la moindre contrainte, mais la technique de neutralisation va bien au-delà de cette prénotion.Elle indique comme l’enquêteur fait un effort approximatif de neutralisation des apparences c’est-à-dire il se mettre dans la position de l’autre.
La neutralisation joue un rôle important avant pendant et après l’enquête pour l’enquêteur et l’enquêté. Cette technique est une règle commune sur le terrain. Dans cette optique la neutralisation comporte deux types de méthodes : L’approcheethnographique et l’enquête statistique. La première fait référence à la quête d’une observation directe qui ne perturbe pas les comportements et attitudes des enquêtés et aussi à une enquête non-directif cherchant à minimiser toute intervention entre l’enquêteur et l’enquêté qui puisse influencer. La deuxième sont les méthodes quantitatifs avec une mise en places de procédures de recueil de donnés quipermettra établir une neutralité de la situation d’enquête devenue « invisible » pour le chercheur.
Néanmoins chaque situation d’entretien est spécifique, elle apparaît selon Pincon- Charlot, dans: Voyage en grande bourgeoisie comme « la rencontre improbable de deux histoires singulières qui se croisent. ». C’est pourquoi le positionnement du sociologue est toujours évaluable par sa position...
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