Estratégia nacional da educação 2004-2013

REPÚBLICA DEMOCRÁTICA DE S.TOMÉ E PRÍNCIPE Ministério da Educação e Cultura
Unidade-Disciplina-Trabalho

STRATÉGIE POUR L’EDUCATION ET LA FORMATION 2003-2013
(Première Version de Travail, sujette à révisions)

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TABLE DES MATIÈRES
I. Introduction II. Survol du Secteur III. Vision et Principes Directeurs IV. Stratégies sous-sectorielles A. Eveil et Développement de la Petite EnfanceB. Education de base (EB1, EB2) C. Education Post-obligatoire: Premier cycle du Secondaire (ES1) D. Education Post-obligatoire : Second cycle du Secondaire (Pré-universitaire) (ES2) E. Education Post-obligatoire : Niveau Tertiaire F. Alphabétisation et Education de Base Alternative (EBA) G. Formation Professionnelle et éducation qualifiante H. Gestion du MEC I.Thèmes transversaux Genre Santéscolaire HIV/SIDA V. Récapitulatifs des Coûts VI. Récapitulatif des Politiques VII. Bibliographie sommaire Annexe Tableaux

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CHAPITRE I. INTRODUCTION

Contexte de développement 1. Dimension géo-démographique. Située dans le Golfe de Guinée au large du Gabon, la République Démocratique de São Tomé & Príncipe (STP) se compose de quatre îles, totalisant un millier de km2, et dont deux seulementsont habitées. Selon le dernier recensement, en 2001, notre population se chiffrait à quelque 138,000 personnes, avec un taux de croissance annuel de 1,59% pendant la décennie antérieure. Cette population est jeune, avec un âge médian de 17 ans, et fortement urbanisée, en particulier autour de la capitale (37%) en raison d’un exode rural important.
2. Perspective historique. Indépendant depuis1975 après cinq siècles de colonisation portugaise, notre pays a d’abord opté pour un modèle d’économie centralisée et un régime de parti unique, avant d’embrasser l’économie de marché et la démocratie pluripartite en 1990. Cette réorientation s’accompagna de l’adoption d’importantes réformes structurelles et d’ une réduction du rôle de l’Etat dans les activités productives. Les résistancesauxquelles se heurtèrent ces réformes, et une certaine instabilité politique, entrainèrent pendant la décennie 90 une détérioration des indicateurs macro-économiques – croissance, inflation -- et sociaux -- que nous avions réussi à hausser à des niveaux favorables par rapport au reste de l’Afrique malgré une mauvaise situation de départ -- la montée du chômage, et la dégradation des conditions de vie dela population. Malgré une légère reprise depuis 1998, le PIB/habitant de 335 $EU (2002) est l’un des plus faibles du monde, plus de la moitié de notre population vit en dessous du seuil de pauvreté (53,8%) y compris 15,1% en situation d’extrême pauvreté, et STP se range parmi les pays pauvres fortement endettés (624% du PIB). 3. Notre ’économie -- peu diversifiée et peu industrialisée -- s’appuieessentiellement sur l’exportation du cacao, cultivé autrefois sur de grandes plantations industrielles (roças) et aujourd’hui par quelque 6500 petits planteurs artisanaux. La baisse de production (2/3 de moins qu’en 1975) consécutive à la redistribution des terres et les fluctuations des cours rendent le pays fortement vulnérable aux chocs externes et dépendant de l’extérieur. STP présented’ailleurs d’autres caractéristiques communes aux petites économies insulaires tels que son isolement géographique, et le faible développement de son industrie en raison du petit nombre d’entrepreneurs privés, de l’étroitesse de la base de ressources comme du marché intérieur, et du coût élevé des importations. 4. La performance économique est en cours de redressement depuis 1998, la monoculture du cacaocédant devant une amorce de diversification qu’illustre bien la structure du PIB. L’agriculture, bien qu’absorbant la majeure partie de la main-d’œuvre, ne contribue au PIB que pour 20%, du fait de la faible productivité des petites plantations ; le secteur secondaire y entre pour 20%, grâce à la réhabilitation des infrastructures plus qu’à la transformation de produits primaires ; dans le...