Filosofia

Páginas: 7 (1587 palabras) Publicado: 5 de marzo de 2013
Introduction : La prise de conscience ne se fait pas toujours dans la joie et l'on peut parfois la vivre comme une épreuve douloureuse. En effet, le savoir auquel nous confronte la prise de conscience semble mettre un terme brutal à une somme d'illusions bienfaisantes ainsi qu'à une forme de liberté consistant à croire ou à se comporter comme il nous plaît. En même temps, on ne peut ques'interroger sur la valeur de l'inconscience et du sentiment de liberté qu'elle procure, car il semble bien que ce soit une valeur trompeuse. N'est-ce pas plutôt la prise de conscience qui nous libère et en réalité l'inconscience qui nous enchaîne ? Mais alors le problème revient à comprendre comment la liberté est à l'œuvre dans toute prise de conscience et à quelles conditions.

1/ Toute prise deconscience serait plutôt aliénante par rapport à l'inconscience.
1-1 La prise de conscience nous impose l'objectivité envers nous-mêmes.
Il convient tout d'abord de comprendre ce qui caractérise la prise de conscience par rapport à la simple conscience. Autant la conscience (de soi) peut être marquée par la subjectivité (du sujet lui-même), autant la prise de conscience implique un retourréflexif de la conscience sur elle-même, l'arrachant à la subjectivité pour la rendre plus objective. Le sujet doit donc en quelque sorte sortir de lui-même, de son propre point de vue, pour s'imposer un point de vue plus extérieur sur lui-même. En ce sens, la prise de conscience semble imposer l'abandon de cc que l'on tenait pour vrai, de ce qui constituait l'ensemble de nos représentations, de nosconnaissances et de l'image lue l'on avait de soi. Prendre conscience, c'est passer de ce qu'on croyait à ce que l'on sait et ne plus pouvoir revenir en arrière - d'où le sentiment de perdre une forme de liberté, consistant à se voir de la façon qui nous convenait ou qui était la plus facile à accepter.

1-2 La prise de conscience nous impose la responsabilité.
Cette objectivité se double d'uneresponsabilité en invitant le sujet conscient à « répondre » de soi, de ses actes. Comme l'explique Kant, l'enfant qui commence à dire « Je » cesse de se sentir pour se penser et accède par là même au rang de sujet, de personne.
En cela, le sujet devenu véritablement conscient ne peut plus, par conséquent, se dédire de ce qu'il fait. Ses actes et ses pensées lui sont imputables ; il les porteet se doit de les assumer comme siens. La prise de conscience prive donc du confort de l'irresponsabilité, ce moment béni de l'enfance où rien n'est « de notre faute », où l'on peut agir sans savoir vraiment ce que l'on fait, sans penser aux conséquences, ni à la valeur morale de nos actions. Là encore, une forme de liberté semble perdue : celle consistant à agir comme bon nous semble.

1-3 Laprise de conscience nous impose la vérité sur le monde extérieur.
De même, l'objectivité de la prise de conscience nous fait passer de l'illusion (nous croyons savoir) au savoir lui-même, à la connaissance proprement dite. Or ce passage ne peut - semble-t-il - que se vivre dans l'épreuve et la difficulté, puisque forcément nous devons renoncer à ce qui, au fond, satisfaisait un désir. Comme lesuggère l' « allégorie de la Caverne » de Platon, la prise de conscience peut nous aveugler par la souffrance qu'elle engendre. C'est donc bien qu'elle nous prive d'un état que nous lui préférons et qui est une façon de penser en toute liberté : penser le monde et les choses comme il nous plaît, selon nos opinions, sans s'imposer un travail de réflexion.

Transition.
Il semble donc que laprise de conscience nous prive d'une certaine liberté. Cependant, cette liberté possible dans l'inconscience est-elle une vraie liberté ?

2/ Mais l'inconscience est une fausse liberté.
2-1 Ne pas se connaitre est une forme de dépendance.
Nous pouvons remettre en question l'idée que la subjectivité serait confortable et « libre ». En effet, rester rivé à son propre point de vue et se...
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