Geopolitica Del Agua

Géopolitique de l’Eau
Les conflits pour la maîtrise de « l’or bleu »

Stéphane Provençalle Daphné Van Den Bergue Clémence Laliberté

SOMMAIRE

INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………………..………....2 1) L’eau, enjeu stratégique et géopolitique………………………………………………………………….…….……….3 a) Un nouvel enjeu : l’eau ………………………………………………………………………………………….…………3 b) Lesrisques……………………………………………………………………………………………………………….……….4 c) Des solutions à mettre en place……………………………………………………………………………….……….4 2) L’eau, source de conflits ………………………………………………………………………………………………….……..5 a) Les rivalités de pouvoirs à l’échelle internationale : des Etats se disputent la souveraineté ou l’influence sur des étendues d’eau……………………………………………….…………5 Le conflit pour le Jourdain : un aspect de la question palestinienne……………….……………5 Les guerres de l’eau dans l’ancienCroissant fertil : Turquie, Syrie et Irak…….………………6 La rivalité entre l’Egypte et le Soudan pour les eaux du Nil………………….……………………….7 Le cas du delta de l’Okavango : Namibie contre Botswana…………………………………………..7 De nombreux autres conflits pour l’eau existent ailleurs dans le monde…………….……….8 b) Des rivalités politiques pour l’eau existent à l’intérieur même des Etats……………………………9 L’Inde : le conflit pourles eaux du Cauvery………………………………………………………………….9 Au Maghreb, les conflits internes pour l’eau sont également nombreux……………………..9 Ailleurs dans le Monde……………………………………………………………………………………………….10 3) L’eau, facteur de pacification………………………………………………………………………………………………….11 CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………………………….12

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Introduction

L’eau revêt une importance fondamentale pourl’homme. Des quatre éléments, il est, avec l’air, le seul vital. Plus encore, il symbolise la vie, à tel point que l’on dépense des sommes colossales à la recherche de la moindre trace d’eau sur Mars. En retour, son absence signifie la mort. Mais paradoxalement, si l’eau tue par son absence, elle tue aussi par sa surabondance non maîtrisée ou par sa capacité à véhiculer des maladies. La maitrise et lagestion de l’eau douce est un des plus grands défis de notre temps. Faire coïncider l’offre et la demande en eau, en préservant l’avenir, est une nécessité alors que se profile une pénurie d’eau, ou tout au moins une situation de stress hydrique, qui pourrait toucher 40% de la population mondiale en 2050 si rien de significatif est engagé. La multiplication des défis mais aussi des tensions ne faitque traduire le caractère vital de l’eau. L’eau est fréquemment une source de conflits, à différentes échelles. En évoquant la « géopolitique de l’eau », c'est-à-dire les rapports de force et les rivalités que la maîtrise de cette ressource stratégique occasionne, on pense immédiatement à l’étymologie des mots « rivalité », et « rival » : ils viennent tout deux de la « rive » ; en ce sens, lesrivaux sont ceux qui puisent leur eau à une même source : « les riverains sont des rivaux en puissance » comme l’écrit Jean Margat (Revue des deux Mondes, Septembre 2000) La situation n'est pas récente. En 1503 déjà, Léonard de Vinci conspirait avec Machiavel pour détourner le cours de l'Arno en l’éloignant de Pise, une cité avec laquelle Florence, sa ville natale, était en guerre. Des chercheursaméricains ont également montré que depuis le Moyen Âge, les désordres sociaux en Afrique orientale coïncidaient avec les périodes de sécheresse. Dans les sociétés asiatiques, l'eau était un instrument de puissance politique : l'ordre social, les répressions et les crises politiques dépendaient des caprices des pluies. Aujourd’hui encore, l’eau est une véritable source de conflits entre les Etats.Avec l’essor démographique et l’accroissement des besoins, ces tensions pourraient se multiplier à l’avenir. C’est ce que prédisent certains experts pour le XXIe siècle. D’autres en revanche pensent que la gestion commune de l'eau peut être un facteur de pacification et mettent en avant des exemples étonnants de coopération.

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1) L’eau,...