500 ingénieurs, moyenne âge 30 ans, originaires de 40 pays différentes.
Des conditions de travail qui font rêver
Conditions de travail souvent décrites comme paradisiaques.
Des conditions de travail qui font rêver
conditions de travail décrites comme paradisiaques, ou pas loin. Une volonté de la compagnie, pour laquelle des employés heureux travaillent mieux et plus.Si les personnels sont installés dans des open space plutôt classiques au premier abord, la décoration est là pour rappeler que Google met un soin tout particulier au confort de ses employés. Chaque étage est décoré suivant une thématique : plage, jungle, football...
Dans tout le centre, des «bulles» servent à s'isoler, seul ou à deux. Elles adoptent la forme de cabines de téléphérique ou desoucoupes volantes suivant les étages et portent des noms à connotation très geek, comme «Zul'Gurub», ou «Yoda». De temps à autres, on tombe également sur une rampe similaire à celle qu'utilisent les pompiers, pour glisser d'un étage à l'autre, ou sur un tobbogan.
A chaque étage, une mini cafétéria propose fruits frais, gâteaux et boissons. Gratuitement, et à volonté. Les employés sont encouragés às'y rendre dès qu'ils en ressentent le besoin. «Le but, c'est que l'employé résolve le problème sur lequel il se trouve. S'il doit passer 20 minutes à se détendre dans un fauteuil en buvant un café et en regardant les montagnes pour trouver la solution, il n'y a aucun souci», explique Mathias Gref,chargé de la communication sur le site.
«Tout est fait pour encourager les employés à rester dansl'entreprise»
Le lieu tient, par bien des aspects, plus du centre de vacances de luxe que de l'entreprise. La perfection est poussée jusqu'à la cantine, qui sert petits déjeuners, plats du jour et dîners au niveau d'une bonne brasserie parisienne, là encore gratuitement. On peut même amener son animal domestique au bureau. Il y a ainsi cinq chiens tous les jours dans les locaux de Zurich. «Unemployé inquiet parce que son chien n'a pas été promené de la journée travaille moins bien. Nous préférons qu'il amène le chien ici, où il peut le surveiller», précise Mathias Gref.
Derrière tous ces avantages, un objectif : «Tout est fait pour encourager les employés à rester dans l'entreprise», explique Mathias Gref. Qui l'admet : «la philantropie de Google, ce sont des conneries. Bien entendu,nous cherchons à gagner de l'argent. Mais cet argent nous permet de nous concentrer sur l'innovation. La monétisation n'est jamais le but premier.»
«On est à un clic du prochain moteur de recherche», renchérit Raphael Leiteritz, «product manager» de Google Maps, de nationalité allemande. Manière de dire que malgré son écrasante domination, Google craint d'être un jour supplanté par un autre. Seulesolution: innover, innover et innover encore. Ce qui implique de recruter les meilleurs, les plus créatifs. Ce sont eux que Google va chercher dans le monde entier, leur offrant des conditions royales, même si les salaires pratiqués sont rarement communiqués.
Tout n'est pas paradisiaque pour autant chez Google, admettent deux employés «Beaucoup de travail», «beaucoup d'attentes», «beaucoup depression». L'embauche des meilleurs au niveau mondial met également la barre très haut. Mais ces conditions de travail particulières rendraient difficile pour eux d'envisager d'aller travailler ailleurs.
Une autre raison motive les employés de Google. Raphael Leiteritz l'avoue : l'un des aspects qui font qu'il n'envisage pas de travailler ailleurs, c'est le fait de pouvoir «constater l'impact deson travail sur le monde entier». Changer le monde, en quelque sorte.
C'est ce qu'a su faire Google en inventant (ou plutôt en réinventant puisque 3M le pratiquait déjà dans ses centres de recherche) un mécanisme basé sur l'organisation du temps de travail des ingénieurs et des développeurs en deux parties :
- 80 % de leur temps de travail est consacré à la mission qui leur a été confiée et pour...
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