Histoire Economie Gestion

Le XXe siècle va être le siècle où vont se mettre en place des doctrines d’organisation du travail. Certaines doctrines ont été plus ou moins appliquées mais sont ancrées dans la société française. Ces doctrines émanent de praticiens ou alors dans les années 80 elles vont émaner de consultants : ce ne sont pas des chercheurs, mais ceux qui ont de l’expérience.
Ces doctrines vont séduire lespatrons français. Les doctrines ne sont jamais appliquées telles qu’elles sont conçues (c’est le cas du taylorisme).
Dans ces techniques d’organisation, il existe deux grands courants qui vont s’opposer durablement :
• organisation à partir d’une connaissance fine du terrain : taylorisme
• organisation du travail non plus comme une méthode du travail mais qui va partir de l’organisateur (qui vamettre en évidence le pouvoir du manager)
 organisation managériale, par Henri Fayol

Cette organisation du travail va passer par 3 étapes :
- observation du terrain : taylorisme, fordisme, toyotisme
- centrée sur le rôle d’organisateur (Fayol)
- autonomie aux salariés  direction par objectifs, fonctionnement en équipes


I. TAYLORISME

Le taylorisme est au départ une promesse deréconciliation sociale entre les patrons et les salariés.

Taylor est né dans une famille américaine aisée, il entre à Harvard mais décide d’abandonner ses études et rentre comme ouvrier dans une entreprise. Il va travailler et constater la flânerie systématique ; les ouvriers sont limite fainéants. Il pense qu’il faut segmenter le travail afin que chaque ouvrier a une tâche bien précise. L’ouvrierréalise cette tâche, et n’est que détenteur de cette tâche, il n’a pas à faire autre chose dans l’organisation. Ils ne flâneront plus en allant d’un atelier à l’autre. Diminuer la prise de décisions de l’ouvrier : il devient un automate.  hausse de la rentabilité. Ces méthodes d’organisation ont été légitimité : réconciliation sociale entre les patronats et les salariés.
L’ouvrier à la fin du XIXesiècle est rémunéré de la même façon peu importe sa production. La rémunération ne tient pas compte du travail du salarié.
Les buts du taylorisme sont alors :
- prospérité de la société
- intérêt des dirigeants est de diminuer la flânerie, et donc à la fin d’augmenter le profit de l’entreprise.
 d’où la réconciliation sociale.
Ce type d’organisation n’a pu se développer qu’avec la montéede la consommation ; augmentation du niveau de vie qui permet aux gens de consommer.


Le taylorisme comme un système (schéma) :
- hausse de la productivité, en limitant la flânerie mais période de seconde industrialisation, donc la hausse de la productivité vient également du développement des machines  baisse de l’emploi
- donc augmentation des profits, tout en augmentant les salaires
-le développement des machines entrainent une baisse des coûts, ainsi que la limitation de la flânerie car chaque ouvrier sera totalement efficace sur sa tache
La baisse des couts des produits entraine une baisse des prix, ce qui produit une hausse de la consommation et donc une hausse des ventes de ces produits  hausse des profits donc embauches de salariés
 taylorisme : jeu à somme nulle,tout se compense au niveau des emplois. Mais c’est un jeu à somme non nulle au niveau des profits  somme positive = hausse des profits

Diffusion en France
- Taylor est très rapidement traduit en français, dès 1907 : Direction des ateliers, ainsi que les Principes de l’organisation scientifique des usines en 1913.
- Diffusion par Le Chatelier :
- Voyage d’affaire de Louis Renault : il met enplace le principe du chronométrage de Taylor

Mais la diffusion en France est heurtée à de nombreux freins :
- délai à long terme pour tayloriser les petites et grandes entreprises : la mise en place de l’entreprise est trop longue avec le taylorisme.
- augmentation des salaires : les salaires étaient réduits au minimum et maintenant on attire le salarié en le rémunérant à la production....