Historia
La « gangrène3 » au cœurde la République
« Interrogatoire prolongé », « méthodes de coercition4 », « procédés spéciaux » : les euphémismes5 n'ont pas manqué pour désigner, pendant la guerre d'Algérie, le recours à latorture par la police et l'armée françaises. Cette gangrène, présente dans l'Algérie française avant même le soulèvement nationaliste de 1954, connaît son paroxysme6 à partir de 1957, lorsque leprésident du conseil, le socialiste Guy Mollet, ayant obtenu des députés du Front républicain le vote de « pouvoirs spéciaux », charge l'armée de rétablir l'ordre dans la capitale algérienne, en proie à7 demultiples attentats sanglants.
TORTURE GÉNÉRALISÉE
L'utilisation de la torture, sous le commandement du général Jacques Massu, pour gagner cette « bataille d'Alger », sera ensuite généralisée,jusqu'à être exportée en métropole, dans des locaux de police, pour sévir8 contre des collecteurs de fonds du FLN. A Alger comme dans le bled, des « centres de tri » et des salles de torture sont...
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