Kosuth.
Du 22-10-2009 au 21-06-2010
Au musée du Louvre
Par métro : station Palais-Royal/musée du Louvre
Dans les plus anciens murs du palais du Louvre, dans la salle d’art médiéval, se trouve une exposition qui nous transporte dans une autre dimension, les œuvres d’un artiste des années 1960, qui a le plus influencé l’art conceptuel, et qui atravers son essai « art after philosophy » a définie les principes de ce dernière. Joseph Kossuth, artiste américain, qui avec ses travaux avec des textes, met en avant l’importance du message a transmettre (l’importance du langage) a travers l’œuvre d’art, déplaçant l’esthétique dans un deuxième plan.
A cette occasion il nous embarque dans un voyage mental où se souvenir de l’importance duverbe, est le passeport. Avec seize textes lumineux, construits dans lettres de néon, a lumière blanche, installés dans cette ambianceancienne, nous avons l’impression qu’une parole divine lutte pour se faire entendre. « Ni apparence, ni illusion », c »est le titre de cette exposition mise en place dans un des musée les plus importantsau monde. Ces textes « évoquent des relations complexes entrel’histoire, l’archéologie et l’expérience perceptive du spectateur » où la lumière et la parole, intimement liées dans toute conception mystique, essaient ici d’explique avec une nouvelle signification, la séparation entre apparence et illusion qui a autant frappé l’art dans son sens de l’esthétique.
Ces textes qui donnent l’impression d’être dans une danse perpétuelle sont les suivants :
« Je metiens devant un mur de pierre du XII siècle, le mur de fondation du _premièr palais du Louvre, je commence avec le matériau de construction cher à Nietzsche » _
«je commence avec le matériau de construction cher a Nietzsche », Kosuth marque ici non seulement son point de départ, mais aussi nous fait remarque que son support est chargé de tout une histoire, une histoire qui a parcouru neufsiècles jusqu'à la date de son exposition, murs qui vont jusqu’a une étourdissement d’histoire, et où ce premier texte va nous rappelerque l’histoire fait partie des sujets traités par Nietzsche, dans son livre « De l’utilité et l’inconvénient de l’histoire pour la vie » où il va même jusqu’a a souligner l’importance d’un oubli quisoit capable de libérer des forces créatrices. Mais sans se situer dansaucune position d’histoire ou de création, restant simplement comme spectateur, face a ces textes et dans cette ambiance, on a le sentiment qu’ils brisent une histoire, on voit comment ils appartiennent a une autre époque distincte de celle où ils se situent, et ce sentiment peut nous rappeler subjectivement a la citation de G. Braque qui disait : « la science rassure, mais l’art est fait pourtroubler » et c’est justement ce trouble qui frappe notre esprit a cet instant.
_« Le mur est la surface de sa propre histoire enfouie tant que les objets restent dessus, le spectateur cache la vue a l’archéologue » _
Par cela on comprend clairement que l’histoire est intiment liée a son objet; et c’est cette surface de laquelle a besoin l’artiste, qui est ici déjà imprégnée d’une très fortecharge, et cela est exploité pour ouvrir les yeux du spectateur, tout est dit ouvertement, verbalement, sans que rien reste dans le vague. On se rappelle dans ce deuxième texte d’un des principes de la magie, qui dit que l’homme voit, mais il n’y voit rien, toute la nature des choses, échappe a leurs regards.
« Tant l’archéologue que le bibliothécaire y trouvent leur propre trace. (1. Un iceberginversé. 2. La plus longue conversation du monde) »
Pendant cet aveuglement du spectateur, la nature continue son cours, comme ’archéologue, et le bibliothécaire suivent leurs cheminements, et eux seules peuvent s’orienter dans ces chemins.
« Nous suivons le passage le long du mur. Il y a du monde, chacun est porteur du terme manquant d’une équation destinée à rester sans solution »...
Regístrate para leer el documento completo.