La Crise Gregque.

II. Les réponses apportées à la crise grecque

Il faut donc apporter des réponses à cette crise avant que la situation ne devienne dramatique. Nous verrons que la solution à la crise peut découler d’un conflit intra-européen (A) mais que toutefois la sortie de crise est peu ambitieuse (B).

A. Un conflit intra-européen à l’origine de la solution


L’Europe ne vas pas bien. Eneffet, après avoir traversée une récession plus sévère qu’ailleurs, elle faisait face à une croissance molle au regard de celle des Etats-Unis et bien sur de la Chine. De plus, l’Europe doit désormais affrontée les attaques sur ce qu’elle croyait être son sanctuaire de sérénité, c’est-à-dire la zone euro, qui se trouve écartelée par l’indiscipline budgétaire du Sud et les excédents commerciaux duNord. Par conséquent, la crise grecque vient se conjuguer à ces déconvenues. En effet, outre ses aspects géopolitiques la crise grecque est également celle de la zone euro. Elle en souligne ses limites institutionnelles et politiques et les failles de ses règles ou de sa politique monétaire. L’entité se voulant la première puissance commerciale du monde n’est pas suffisamment solidaire, unie etharmonieuse. Cela veut dire que la politique monétaire commune n’est qu’une illusion.
Cela se confirme lorsque l’on s’intéresse aux relations gréco-allemandes. En effet, l’Allemagne se montrait plus intéressée par l’idée de punir la Grèce qu’elle présente comme « le mauvais élève » que par l’idée de lui porter assistance. L’Allemagne, toujours attachée aux politiques de rigueur, a émie laproposition d’exclure la Grèce de la zone euro. Cette solution aurait le mérite de redonner de la compétitivité à la Grèce en revenant au Drachme mais rendrait la dette extérieure grecque réellement insurmontable. De plus, la crise risque de contaminer d’autre pays comme par exemple le Portugal, l‘Espagne ou l‘Irlande, c’est-à-dire les « PIGS », donc l’Allemagne a abandonnée sa position. Dans ce contexte,le 4 février, le directeur du Fonds monétaire internationale, Dominique Strauss-Kahn, a suggéré aux pays de la zone euro « d’aider d’une façon ou d’une autre » la Grèce. En outre, il a proposé l’assistance du FMI. Dès lors, les réactions sont diverses. L’Allemagne considère que l’intervention du FMI est la meilleure solution. Toutefois, elle comporte des aspect qui ne plaisent pas. En effet, lerecours au FMI n’est due qu’a des raisons de politique intérieure allemande. D’autre part, l’intervention du FMI contredirait « l’euro fort » et représente un signe de faiblesse qui porte tort à l’euro. Mais surtout l’intervention du FMI signifierait l’injection de dollars dans le sanctuaire de l’euro, c’est-à-dire la monnaie qui devait originellement dépassée le dollar sinon le concurrencé. Il estcertain que les monnaies sont une affaire de symbole.
Par conséquent, nombreux sont ceux qui souhaite une solution européenne à la crise, et d’autres que la Grèce résolvent seule ses problèmes. Dans tous les cas la solution devrait être exclusivement européenne. C’est la position française. Ainsi, la déclaration de Jean-Paul Fitoussi parle d’elle-même : « les affaires européennes doiventse régler en Europe ». Cependant, les Etat européens ne semblent pas non plus disposer à porter secours à la Grèce. La principale raison à cela est que plus aucun Etats ne fait confiance à la Grèce et à son gouvernement. On retrouve là la crise de confiance.
C’est pourquoi cela a déboucher sur une solution : une possible intervention du Fonds monétaire internationale. Un accord a été trouvé le 25mars 2010 par les 16 pays membres de la zone euro. Ce dernier concerne la gestion de la dette de la Grèce. Techniquement, c’est une mise au point des modalités d’une aide financière que la Grèce pourra solliciter en cas de besoin. Il vise à rassurer les marchés, à les convaincre de l’absence de risques à acheter des bons du Trésor grecs. En d’autres termes, l’accord cherche à redonner confiance...