La Paternité Aujourd'Hui Et Sa Construction

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IUFM Célestin Freinet
Académie de Nice
Centre de {Nice Draguignan La Seyne sur Mer}

Master EEF
(Enseignement, Education et Formation)
UF2 (S1)

Sarah COILOT
sarah.clt@hotmail.fr
M1 Groupe C


|Pré-Mémoire / Document intermédiaire |
|La paternité aujourd'hui et sa construction|

Sous la direction de Karine Lambert



Année 2011-2012


























































SOMMAIRE



1. Introduction P 4



2. Les enjeux du sujet P 7



3. Questions P 7

3.1. Problématique P 7

3.2. Axes de réflexion P 8



4. Méthodesmise en œuvre P 9

4.1. Outils utilisés P 9

4.2. Entretiens P 9

4.3. Observations P 10



5. Sitographie et bibliographie P 10

1. Sitographie P 10

2. Bibliographie P 10

3. A lire P 11






Introduction

La France a pu, au cours des dernières décennies, évoluer comme la plupart descultures occidentales en ce qui concerne les normes, les valeurs et les structures familiales. Comme il est dit dans l’article de Michel Abescat[1], la famille s’articule autour de la filiation. Il n’y a plus un seul noyau composé du père et de la mère mais plusieurs satellites. Définir un portrait type d’une famille serait impossible et trop complexe car on assiste à une baisse du mariage etparallèlement, à une multiplication d’unions diverses, une augmentation de naissances hors union officielle et une instabilité conjugale, une variété des formes de familles – biparentale, monoparentale, recomposée, homoparentale, adoptive – et un accès à la contraception et à l’avortement de plus en plus développé. L’individu n’évolue plus au sein d’une famille mais il prend sa place comme individuunique. Ainsi, la parentalité se dissocie très facilement de la conjugalité qui sont deux fonctions indépendantes l’une de l’autre. Comme Louis Roussel[2] a pu le mentionner, l’existence même de la famille n’est pas un simple débat académique. Chacun est partie prenante de cet enjeu pour sa propre vie. Cette vision moderne est l’héritage d’une évolution dans la pensée populaire.

Le premiermodèle qui marque les esprits est celui des années cinquante qui a été dominant. Il est similaire à celui soutenu par l’Eglise catholique. Ce dernier modèle a eu une influence considérable sur les schémas familiaux et matrimoniaux. Cette vision conservatrice imposait à la structure familiale une autorité patriarcale, où la femme et les enfants étaient soumis au père. Mais il faut aussi savoir que dansle code civil de 1804[3], on peut apercevoir cette vision de l’homme dépositaire de tout pouvoir au sein de la famille. L’article 213 stipule que « Le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari. », l’article 214 dit que « La femme est obligée d’habiter avec le mari, et de le suivre partout où il juge à propos de résider : le mari est obligé de la recevoir et de lui fournir toutce qui est nécessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultés et son état. », l’article 229 précise que « Le mari pourra demander le divorce pour cause d’adultère de sa femme » et l’article suivant, le 230, dit que « La femme pourra demander le divorce pour cause d’adultère de son mari, lorsqu’il aura tenu sa concubine dans la maison commune. » Nous pouvons observer qu’entre la femme etl’homme, il existe des disparités en termes de droits et de devoirs, ils ne sont pas égaux. En ce qui concerne les hommes et les femmes en tant que parents, l’article 373 dit que « Le père seul exerce cette autorité [parentale] durant le mariage. ». On peut voir que la femme était avant tout procréatrice et nourricière, elle ne pouvait éduquer ses enfants sans son mari.

Ensuite, dans les...