La Politique Budgétaire Est-Elle Un Bon Moyen Pour Sortir De Crise

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« La politique budgétaire est-elle un bon moyen pour sortir de crise ? »
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03/12/2010
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SOMMAIRE

INTRODUCTION 4
I. LA POLITIQUE BUDGETAIRE NECESSAIRE 4
A. Le multiplicateur budgétaire 5
B. Le financement de la dette 7
C. Les stabilisateurs automatiques 8
D. Une action massive et coordonnée 8
II. LES LIMITES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE 9
A. L’effetd’éviction 9
B. Le pacte de stabilité et de croissance 10
C. Le coût de la dette 11
D. Les plans de relance en action 12
CONCLUSION 13
BIBLIOGRAPHIE 14

INTRODUCTION

Alter éco sept 2010 : Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers a fait faillite entraînant le monde dans une crise bancaire, suivie d’une crise financière pour enfin atteindre les économies mondiales. Lespays ne seront pas touchés de la même façon, les Etats-Unis avec le chômage, un ralentissement de l’activité en Chine, une hausse du prix des matières premières en Europe … Ni de la même manière. Mais les symptômes généraux sont : le chômage ; la baisse de la croissance ; une diminution de la consommation et de l’investissement ; une augmentation du prix des matières premières et une diminution dupouvoir d’achat. Cela annonce donc une sortie de crise assez difficile.
Le premier levier d'action utilisé par les Etats a été celui de la politique monétaire (injection massive de liquidités des banques centrales pour éviter un crédit crunch (rationnement du crédit) et baisse des taux d'intérêt). Il y a eu des interventions massives et coordonnées des autorités publiques.
Puis la crise estentrée dans sa phase réelle avec le resserrement des conditions de crédits aux ménages et aux entreprises (contraction du crédit bancaire).
La baisse du crédit bancaire a entraîné une crise économique via les entreprises (baisse de l'investissement) et les ménages (baisse de la consommation).
Les limites de la politique monétaire, à la fois parce que les possibilités de réduire encore les tauxd'intérêt étaient de plus en plus limitées dans beaucoup de pays de l'OCDE (0-0,25% aux Etats-Unis et 1% en zone euro depuis mai 2009) mais aussi parce que les canaux de transmission monétaire sont sans doute endommagés ont conduit les autorités publiques des différents pays à recourir à un deuxième instrument : la politique budgétaire et les pays les plus touchés et les plus rapides à avoir sentisles effets de la crise ont utilisés et appliqués plus rapidement leur plan d’austérité.

En France, la crise est loin d’être terminée. Même si la France est, tout comme l’Allemagne sont les pays européens à mieux s’en sortir. Mais les conséquences de la crise sont loin d’être effacées.

Le chômage a été important en France. Le secteur de l’industrie à été le plus touché. En effet, 350 000emplois ont été supprimés en trois ans dans ce secteur sur un total de 360 000.
Par rapport à L’Europe, la hausse du chômage de la France reste quand même minime comparée à l’Espagne (9%), l’Irlande (11%) et les Pays baltes (14%).
I. LA POLITIQUE BUDGETAIRE NECESSAIRE
Contrairement aux aux années 1930, même les économistes réticents ont acceptés d’utiliser la politique budgétaire.

Ilmanque à l’Europe une solidarité pour faire face à la crise. Il aurait fallut une prise en compte une prise en charge de l’intérêt Européen. L’effort européen et de chacunes des nations atteint d’après la commission européenne 3% du PIB. Si l’on enlève à cela l’effet des stabilisateurs économiques, on atteint à peine les 1%. Cela est vraiment insuffisant quand on sait que c’est un effort conjoint quinous permettrait d’agir le plus efficacement contre la crise.
La seule action que l’on peut dire « européenne » a été de ne pas activer les règles du pacte de stabilité et de croissance en autorisant à dépasser le plafond du déficit avec une contrepartie de revenir à l’équilibre le plus tôt possible.
A. Le multiplicateur budgétaire

Le multiplicateur budgétaire est "l'effet sur le Produit...