Puntos Fuertes Y Debiles De Colombia
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Les estimations PIB, population et PIB/hab. sont issues du World Economic Outlook du FMI, Septembre 2011, sauf pour Cuba (ONE : Bureau Statistique National).
AMBASSADE DE FRANCE A PANAMA - SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL
Points forts-Points faibles des pays de l'Amérique Andine, du Panamá et de la Caraïbe -
22 mars 2012 - @ DG Trésor
PANAMA
Parmi les économiesles plus vigoureuses d’Amérique latine, le pays se distingue de ses voisins centraméricains. Les projets de grands travaux et le développement du marché interne devraient soutenir la croissance à moyen terme.
2011 PIB : 30,7 Mds USD Points forts / Evolutions positives
Population : 3,5 M hab. PIB/hab. : 8 770 USD Points faibles / Sujets d’inquiétude
Problèmes de gouvernance: corruption,culture du clientélisme, faible capacité institutionnelle. Système judiciaire déficient (faiblesse de formation des juges, politisation de la justice, politiques discrétionnaires, etc.) donc une certaine insécurité juridique (préférer le règlement des litiges à l’amiable ou l’arbitrage s’il est permis). Dualité de l’économie entre, d’une part, la ville de Panama / zone du Canal et, d’autre part,le reste du pays, où prévaut essentiellement une économie agropastorale peu productive. Cause : absence d’un projet de décentralisation consensuel. Dérapage préoccupant du déficit public qui devrait être résorbé en vertu de la loi de responsabilité budgétaire de 2008 (cf. points forts). Il a atteint 703 MUSD en 2011 (soit 2,4% du PIB) contre 512 MUSD en 2010 (1,9% du PIB), représentant une haussede 37,4%. L’endettement reste toutefois stable (41,7% du PIB en 2011), il devrait atteindre 37% du PIB en 2014. Déficit du compte courant (12,3% du PIB en 2011). Il est passé de 43 MUSD en 2009 à 2,9 Mds USD en 2010 et 3,8 Mds USD en 2011. Ce solde s’explique largement par les importations massives de biens d’équipement pour les grands projets d’infrastructure et par le niveau élevé du prix desmatières premières. Insuffisance en matière d’infrastructures (transports, assainissement/distribution et accès à l’eau notamment) ; défaillance des services publics (manque de culture de planification : entretien des infrastructures par exemple). Absence ou faiblesse des politiques publiques, Manque de culture d’anticipation (approche non intégrale des problèmes) et de planification (entretien desinfrastructures par exemple). Fortes disparités de revenus (Indice de GINI de 54,9/100 en 2010); la pauvreté concerne encore 1/3 de la population (communautés indigènes notamment). Déficiences des systèmes d’éducation (obsolescence des cursus et faible qualité académique du corps enseignant) et de santé (mauvaise qualité des prestations du service public malgré le bon niveau de la médecine),malgré des tentatives de réformes et l’aide des IFIs. Insécurité et violence croissantes (règlements de comptes entre gangs et milieux narco mafieux, confinés toutefois dans les bas quartiers et périphéries éloignées des centre-ville).
Stabilité politique : Ricardo Martinelli (droite « libérale » en matière économique) reste populaire en dépit de critiques croissantes sur sa gestion « managériale ».Honore son principal programme de promesses de mandat (métro de Panama notamment). Son bilan final sera plutôt bon (terme du mandat : juillet 2014) Dynamique de croissance : + 8%/an en moyenne sur 2005-2010 ; 10,6% en 2011. Prévisions 2012 : entre 4,5 et 7,5% de croissance. Stabilité monétaire. Le dollar américain constitue une garantie et un refuge pour l’épargne de nombreux latinoaméricains....
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