Rusia En Las Relaciones Internacionales

| |









LA RUSSIE DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES



Mémoire


de Relations Internationales





MAI 2008




















SOMMAIRE
INTRODUCTION 1


I LA NAISSANCE DE LA FEDERATION DE LA RUSSIE 3
11- L’implosion de l’URSS 3
12- La naissance d’un Nouvel Etat 5
13- Un nouveau territoire 6


II LA COMMUNAUTE DESETATS INDEPENDANTS 6
22- Naissance de la C E I 6
23- L’échec de l’unité politique 7
24- La Russie dans le concert des nations 9
25- La mainmise du gouvernement sur la vie politique Russe 10
26- Un nouveau régime 11
27- Une nouvelle économie 11
28- Le conflit Russo- Tchétchène 12


III LA POLITIQUE ETRANGERE RUSSE SOUS BORIS ELTSINE 13
31- l’influencede la Russie s’estompe 13
32- Les hommes de la politique étrangère russe 14
33- Les conceptions et leur évolution 17
34- L'étranger lointain 17
35- La doctrine de l’étranger proche 18
36- La Russie et la Communauté des Etats indépendants 19
37- La Russie et l’Occident 21
38- La Russie et l’Asie: la voie vers la multipolarité 25


IV- LA POLITIQUE EXTERIEURE DE LARUSSIE SOUS POUTINE 26
41- La conception de Poutine 26
42- La Russie et l’Allemagne 27
43- La Russie et l’union européenne 28
44- Relations bilatérales franco-russes 30


CONCLUSION 31


BIBLIOGRAPHIE 33



INTRODUCTION

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe orientale est sous la domination de l'URSS. A plusieurs reprises, les populationsd'Europe de l'Est se sont révoltées : l'armée soviétique est intervenue pour maintenir la mainmise communiste. En 1961, le gouvernement Est-allemand a construit le mur de Berlin pour empêcher sa propre population de passer à l'Ouest.
En 1989, la situation économique est telle que de vastes mouvements populaires réclament l'ouverture des frontières et la fin de la dictature communiste. Le9 novembre 1989, le mur de Berlin est démantelé. Un mois plus tard, la plupart des régimes communistes ont disparu, sans effusion de sang. L'URSS vient de perdre son empire.
Mikhaïl Gorbatchev devient secrétaire général du PCUS[1], c'est-à-dire le principal dirigeant de l'URSS.
Le pays, épuisé, ne parvient plus à suivre la course aux armements entamée avec les États-Unis. Si lecomplexe militaro-industriel est puissant, l'économie civile est très peu développée. La pénurie est générale, la population mécontente mais globalement silencieuse (en raison de l'omniprésence de la police politique).
Mikhaïl Gorbatchev s'efforce de mettre en œuvre, dans la glasnost[2], une politique de reconstruction perestroïka[3] de l'économie soviétique, dont il veut améliorerl'efficacité. Dans le même temps, il joue la carte de l'apaisement international (accords de désarmement en 1987, retrait des troupes d'Afghanistan en 1988).En février 1990, alors que l’économie soviétique se dégrade rapidement, le PCUS accepte d’abandonner le monopole du pouvoir politique. Cette évolution et le succès des forces d’opposition lors des scrutins qui suivent entament le crédit dans le paysd’un Gorbatchev qui s’affronte, sans résultats probants, à la profonde crise socio-économique que connaît l’URSS et aux appétits sécessionnistes de plusieurs républiques. Le 11 mars, la Lituanie proclame son indépendance, défiant Moscou et ses menaces de sanctions, qui se révèlent réelles, puisque des chars débarquent le 23 Mars. Cependant, des mouvements nationalistes et indépendantistes ouautonomistes touchent d’autres Républiques (Estonie, Lettonie, Ouzbékistan, Arménie, Ukraine, Biélorussie, Géorgie) et des explosions de violences xénophobes se multiplient (contre les Arméniens d’Azerbaïdjan, contre les Russes du Tadjikistan). En novembre 1990, Gorbatchev, dont la cote de popularité s’effondre, tente à nouveau d’augmenter ses prérogatives exécutives en tant que président de la...