Taylor
Les organisations n’ont véritablement retenu l’attention des penseurs qu’à partir de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Les auteurs aujourd’huiconsidérés comme les pères fondateurs de la discipline forment ce qu’il est convenu d’appeler «l’école classique». F.W.Taylor est l’un des fondateurs de cette école et demeure, jusqu’à nos jours, l’un despionniers du management. Pourtant, en notre époque, nul ne peut se vanter de suivre le modèle taylorien. Tant nous le critiquons.
Or si l’on décrit ce qui sepasse réellement au sein des entreprises «modernes», la question de rupture avec le taylorisme pose encore des doutes. A-t-on pour autant abandonné le taylorisme ? Sommes nous juste en train d’ajouterune certaine complémentarité à ses principes?
Introduction :
1908 fut l’anniversaire de la naissance de la Graduate School ofBusiness Administration de l'université de Harvard. 6 ans plu tard, ce fut celui de la première promotion de «La Direction des ateliers» (The principales of Scientific Management), un ouvrage signé par uningénieur féru de calcul, Frederick Winslow Taylor. Rationalisation des tâches, centralisation des décisions, pouvoir conféré à une élite, division verticale et horizontale du travail.. lespréconisations de Taylor étaient loin de faire l’unanimité à l’époque et allaient, en effet, bouleverser l’économie. Ce fut le cas pendant plusieurs décennies. Après son triomphe, les préceptes du Taylorismefurent contestés à partir des années 60.
Le taylorisme remis en cause :
Le travail peut être étudié sous deux angles : un angleéconomique et un angle sociologique. Le travail est en effet un facteur de production, il est source de richesse, mais il a aussi un coût. Taylor s’est penché sur la recherche d’une combinaison de facteurs...
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