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LES BANQUES ÉTRANGÈRES DANS LES PAYS PAUVRES

D'un point de vue théorique le texte soutient que les banques étrangères ont des meilleures capacités pour superviser l'information fiable, mais queles banques domestiques sont plus capables de gérer l'information opaque et donc les petites et moyennes entreprises en bénéficient.
Le modèle empirique prouve que l'offre de crédit au secteur privéest moindre dans les pays où les banques étrangères sont présentes et qu'il n'y pas une relation considérable entre la bonne gestion et la présence de banques étrangères. Ce modèle montre enfin qu'ilexiste une corrélation négative entre les banques étrangères et l'accès aux services financiers.
Selon l'article, le modèle théorique et les régressions de panel et de cross section validentl'hypothèse de « cream-sckimming » c'est-à-dire que les banques étrangères font ressortir les emprunteurs avec informations fiables (gouvernements, firmes multinationales et grandes entreprises domestiques)d'entre les emprunteurs qui n'ont pas cette information (les petites et moyennes entreprises) qui sont pourtant les acteurs les plus importants du processus de développement.
1 Le modèle théorique :effets de « cream skimming »
Le modèle théorique est centré sur l'entrée des banques étrangères dans un système bancaire où il existe trois types d'acteurs selon la qualité d'information. Le modèlea quatre équilibres selon le choix de dépenser ou non pour la supervision des entreprises. L'intégration d'une banque étrangère entraine une diminution des coûts de supervision pour les entreprisesavec une bonne qualité d'information (niveau comptable) mais discrimine les petites entreprises qui empruntent à des taux plus hauts dans les banques domestiques.
1.1 Le modèle sans et avec banquesétrangères
Il y a deux types d'agents: les banques et les entreprises ou entrepreneurs, dans un modèle à deux périodes. Les banques sont parfaitement compétitives, elles ont une parfaite élasticité...