Una cabra
Peu après, le loup frappe à la porte des chevreaux. Pour leurfaire ouvrir la porte, il se fait passer pour leur mère, mais sa voix le trahit. Il part alors acheter de la craie, qu'il avale de façon à adoucir sa voix, puis il revient frapper chez les cabris.Cette fois, il est trahi par sa patte noire, qu'il a posée sur le rebord de la fenêtre. Le loup part alors chez le boulanger et demande à celui-ci d'enduire sa patte de pâte et de la couvrir de farine,puis le loup revient chez les chevreaux. Convaincus par sa douce voix et ses pattes bien blanches, les chevreaux finissent par lui ouvrir. En voyant que c'est le loup, affolés, les chevreaux courent secacher dans différents endroits de la maison. Mais le loup les trouve et, l'un après l'autre, il n'en fait qu'une seule bouchée. Il les gobe tous, à l'exception du plus jeune, qui s'est caché dans lapendule.
La chèvre revient enfin et découvre la maison dévastée. Elle appelle ses petits. Aucun ne répond, sauf le dernier, qui sort de le pendule et lui raconte l'horrible drame. Elle sort de lamaison et trouve le loup qui se repose sous un arbre. Elle remarque que quelque chose gigote dans la panse du lup. Elle demande à son cadet d'aller lui chercher des ciseaux, une aiguille et du fil. Elleouvre la panse du loup et libère un à un les six chevreaux qui, fort heureusement, sont encore en vie. Elle leur demande ensuite d'aller chercher des pierres, et elle en remplit la panse du loup avantde le recoudre.
À son réveil, le loup a soif à cause des pierres. Il trouve une fontaine pour boire eau. Les lourdes pierres, cependant, entraîne le loup au fond de l'eau, et il se noie. Les...
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