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EXAMEN MAISON II
TRAVAIL PRÉSENTÉ
À
L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
COMME EXIGENCE DU COURS POL 4035-20
À
MARK-DAVID MANDEL
PAR
NADIA FABIOLA DOMINGUEZ
DOMN24608500
Mardi le 26 avril, 2011
QUESTION 1
Le XXe siècle fut un siècle caractérisé par une combinaison paradoxale d'espérance et de peur. L'espérance résidait dans ce qui secroyait être le "nouvel âge d'or" suite aux découvertes scientifiques et aux progressions technologiques qui aller libérer l'homme de toutes ses souffrances - de pauvreté, de maladies, de faim, de guerre - des malheurs qui l'avaient affligé depuis le début de l’humanité. Par ailleurs, la peur s'est soutenue par l'apparente désintégration des valeurs traditionnelles et des structures sociales,religieuses et laïques.
Depuis la Révolution Industrielle l'homme s'est inséré dans une machine à changements, d'erreurs et de progrès. Dans le cas de la Russie, la chute de l’Union soviétique fut la plus transcendante des derniers temps. L’effondrement de l'idéologie marxiste - léniniste quand le géant soviétique s'est écroulé est un événement qui n’a laissé personne indifférent. L'arrivée aupouvoir de Gorbatchev a été un événement très marquant dans l’histoire de la Russie et de l'Europe. Pour commencer, il faut rappeler qu’il a fait des changements à l'intérieur du système à travers une réorganisation (perestroïka) de l'économie et de la société soviétique. Il a aussi favorisé pour une plus grande transparence politique (glasnost), afin de mobiliser une société stagnante. Gorbatchev aaussi parlé de la nécessité de démocratisation (demokratizatsiya) de la société soviétique. Il avait un seul but : sortir l’URSS de la période de stagnation en mettant en place un régime de libertés pour faciliter la communication des citoyens russes avec les autres cultures et pays du monde. Quand Gorbatchev a été à la tête du processus qu'il conduirait pour le démantèlement de l'économied'ordre administratif soviétique à travers deux programmes, l'économie soviétique a souffert d'une inflation occulte et d'un manque croissant d’approvisionnements aggravés par un marché noir de plus en plus ouvert qui a miné l'économie russe. De plus, les coûts propres d’être une superpuissance - les militaires, KGB, des subventions aux états russes – dépassaient grandement la capacité économiquesoviétique. La nouvelle ère de l'industrialisation basée sur les technologies d'information avait laissé l'Union soviétique désespérée à cause de la technologie occidentale.
Mais, il faut rappeler que la rapidité des réformes découle du désir «de préserver le pouvoir et les privilèges d’une partie au moins de la vieille classe dominante, en l’occurrence de la bureaucratie du parti-État ou«nomenklatura» […] pour se transformer finalement en une classe propriétaire à plein titre» afin d’éviter une révolution «par en bas»[1] Aussi, faut dire, que la population n’était guère satisfaite du système de Brejnev, dont certains le tiennent comme responsable de la stagnation du niveau de vie.[2] Les réformes de Gorbatchev découlaient des intérêts de la bureaucratie. Selon lui, la révolution de«par en-haut» était la seule solution pour atteindre ses objectifs. Cependant, un manque de soutient envers les réformes se faisant sentir dans la société puisque «des réformes structurelles comportent des risques dont on ne peut jamais prévoir toute la portée.»[3] Pour certains, la Perestroïka faisait naître, chez la population, un profond sentiment d’insécurité. De plus, l’hostilité se faisait aussisentir chez les fonctionnaires (État, police, KGB, armée) car ces organes allaient subir une grande diminution budgétaire puisque Gorbatchev ne voulait plus que les forces militaires puissent jouer un grand rôle dans la politique étrangère. Ceci ne fut pas sans conséquence puisque les jeunes refusaient de s’enrôler dans les services militaires.[4] Même si la Perestroïka jouissait d’un...
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