Violence En Europe

1. La bannalisation de la violence
Contexte p.58
La société médiévale accordait plus de place au local et considéraient la mort d’un etre humain avec une certaine indifference .La prohibition de la violence masculine se transorme progressivement en obesession .Elle s’impose cependant sans inhiber completement le potentiel aggresif des jeunes garçons , nescessaires aux guerres justes , d’unecicilisation de plus en plus conquerante apres les grandes d écouvertes. Malgrè un encadrement de plus en plus fort , les fréquentes période de forte croissance démographique induisent des difficultés d’insertion nombreuses et un regain de la violene.
A. Une culture de la violence .
tous les hommes sont éduqués dans le cadre d’une culture de la violence reposant surla nécessité de défendrel’honneur masculin.l’éducation des garçons repose alors sur l’exaltation de la force physique et habitue les interessés à la souffrance , àtravers les punitions corporelles infligés par les parents aux enfants , les maitres aux apprentis , ou les enseignats aux eleves .La brutalité des rapports humains est alors considéré comme normal et necessaire en occident .La violence façonne la personnalitémasculine sur le modele noble de la virilité et de l’habilité dans l’usage des armes éxigée de tout aristocrate .Jusqu’au désarmement de des populations ordinaires , opérée sur l’ordres des princes à partir du XVIIe siecle , l’ecrasante majorité des hommes partagent cette ethique , et n’hesitent pas à employer le couteau lors d’affrontements , sans grabd respect pour la vie humaine.L’aggressivitérepresentait une valeur positive dans un tel cadre. Il était evidemment preferable qu’elle n’entraine pas la mort de l’adversaire , en vertu de la morale chretienne , mais les crimes , fréquent au moyen age , ne causaient pas la marginalisation de l ‘aggresseur. D’autant plus qu’il était possible pour le meurtrier d’etre acquité de toute culpabilité en envoyant une lettre de grace royale et en payantune contribution finnaciere à la famille de la victime . IL pouvait ensuite retrouver sa place dans la paroisse en toute honorabilité. Une indulgence plus grande encore s’attachait aux jeunes hommes ; car les adultes admettaient le plus souvent leurs exces sangunaire en considérant qu’il fallait bien que la jeunesse se forge une virilité .
Dans ce cadre , il semble naturel que la classe d’age laplus concernée par l’homicide soit celle des 20-29 ans . Pendant la longue attente du mariage , cette frange masculine de la population, pratique une culture de bande de célibataire,axée sur la compétition entre semblable pour augmenter leur valeur aux yeux des filles et pour compenser la frustration sucitée par l’inconfortable tranche d’age située entre l’enfance et la vie adulte. Ansi lesjeunes hommes portent des armes , en particulier des couteaux ou des epees , dont ils se servent lors de combats déstinés à prouver leur courage , au risque d’etre bléssé.En outre , il faut noter qu’ au Xvieme siecle , l’etat de la medecine était telle qu’une infection pouvait souvent devenir mortelle. Pour vous donner la mesure de la criminalité en europe , le taux d’homicide le plus important duXveme siecle fait état d’1 meurtrier pour 1000 personnes . A titre de comparaison il est d’1 meurtier pour 10 000 personnes dans la premiere motié du XVII ieme siecle.
En ce sens nous voyons que la moyen age a maintenu une bannalisation de la violence en Europe . Ni les Etats ni l’Eglise n’avaient alors les moyens et la réelle volonté de controler de pres la violence sanguinaire , d’autant quecelle- ci jouait un role structurant dans les sociétés locales , en établissant les hierarchies et en contribuant aux echanges entre les habitants. De plus , des codes et des rituels précis encadraient la brutalité des rapports. Dans cet univers de proximité , un strict sens de l’honneur obligeait les hommes à venger non seulement leur honneur , mais aussi celui de leur groupe familial tout...