La Mort Dans L'Antiquité

La notion de la mort à travers l’Histoire







Plan

Introduction 2
I°) La notion de mort dans l’antiquité 3
A°) Une mort bilan 3
1°) En Egypte antique 3
2°) Dans le Christianisme 4
B°) La mort comme acte 4
1°) Chez les scandinaves 4
2°) Chez les Aztèques 5
II°) La notion de mort actuellement 6
A°) La peur de la mort 6
1°) Evolution de la symboliquede la mort 6
2°) Une volonté de repousser la mort 7
B°) Les conséquences de ces nouvelles conceptions 8
1°) Evolution de l’athéisme 8
2°) Le suicide 8
III°) Une évolution dut à plusieurs facteurs 9
A°) Recul des croyances et de la religion 9
B°) La révolution scientifique 10
Index 11


Introduction

Quoi de plus commun à chaque Homme que la mort, à partpeut-être la vie? La mort rythme la vie, elle en est l'aboutissement. Parfois banale, parfois importante, une mort peut avoir de nombreuses conséquences. Chaque Homme s'est posé des questions sur la mort, chaque civilisation en a eu sa propre perception. C'est cette pluralité des perceptions, face à un phénomène universel et inéluctable, que nous allons observer.
En biologie, la mort d'un êtrevivant est l'arrêt irréversible des fonctions vitales : assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central. On la distingue d'un arrêt temporaire (hibernation, congélation). Elle est suivie de la décomposition de l'organisme mort sous l'action de bactéries ou de nécrophages. La mort peut être vue comme la fin de la vie par opposition à la naissance, ou comme l'absencede vie. Dans la plupart des spiritualités, la mort du corps est distinguée de la mort de l'esprit ou du moins n'est pas considérée comme une mort totale de l'individu. Mais, cette notion de mort ne peut être détachée de l’Histoire et des diverses conceptions que pouvaient en avoir les hommes issus de civilisations différentes.

Nous pouvons donc nous demander pourquoi quelque chose d’aussiuniversel que la mort connaît des interprétations différentes au fil de l’Histoire et suivant les régions géographiques.

Dans un premier temps, nous analyserons les perceptions de la mort sous l'Antiquité, puis nous observerons le regard des sociétés actuelles sur celle-ci, pour enfin, dans un troisième et dernier temps, voir les causes de cette évolution.


I°) La notion de mort dansl’antiquité

A°) Une mort bilan

1°) En Egypte antique

Le phénomène de la résurrection, de la vie après la mort, est évident chez les Égyptiens de l’antiquité. En effet, le soleil meurt chaque jour pour renaître chaque matin. Il ne peut donc en aller autrement pour toute autre forme de vie. Lorsque le pharaon de la Haute et de la Basse Egypte meurt, il rejoint son père Rê pour l’éternité.Chez les Égyptiens, la vie sur Terre n’est en fait qu’une préparation de la vie dans l’au-delà. La deuxième vie est bien plus importante que la première. Dès la mort du pharaon, ce dernier commence un long voyage vers le royaume des morts gouverné par Osiris. Celui-ci a été tué par son frère Seth et ramené à la vie par sa femme et sœur Isis. Il est donc le premier à avoir subi la résurrection. C’estalors qu’arrive la scène du jugement qui sera décisive pour le pharaon. A ses débuts, la momification n’était réservée qu’au pharaon car eux seuls pouvaient accéder à la vie éternelle. Par la suite, on a considéré le royaume d’Osiris ouvert à tous.

La pesée du coeur : [1]
Le pharaon arrive par la gauche accompagné d’Anubis. Sur le plateau de gauche est placé le cœur du défunt et sur celui dedroite, la plume de Maât (déesse de la justice et de la vérité). A côté du second Anubis se trouve Amémet, prête à dévorer le cœur du défunt. En effet, si le cœur du défunt est plus léger que la plume donc exempt de péchés, il mérite d’accéder à la vie éternelle car sa vie a été vertueuse et remplie de paix.
Dans le cas contraire, son cœur sera dévoré par Amémet et il ne pourra pas...