Esquisse D'Une Analyse Des Régulations À Laquelle Pourrait Contribuer L'Économie Des Conventions

ESQUISSE D'UNE ANALYSE DES RÉGULATIONS À LAQUELLE POURRAIT CONTRIBUER L'ÉCONOMIE DES CONVENTIONS
I. Introduction
La compréhension des différents institutionnalismes procèdent des plusieurs formes d'analyser le contexte institutionnel en évaluant le rôle et la relation de chaque agent qui participe de manière direct ou indirect dans la dynamique économique. Dans ce contexte, l'économie desinstitutions se présente comme une évolution de la science économique plus réaliste. Les divers écoles institutionnelles qui se sont développées avec le but de mieux comprendre les caractéristiques politiques, juridiques, sociales, culturelles, etc, qui existent dans les différents pays et espaces géographiques. Ainsi, on peut mentionner les différents conceptions et courants qui proposent desdifférents types de solutions aux problèmes qui se suscitent dans l'ensemble des interactions des organisations et individus. Dans ce cadre, on trouve la théorie institutionnaliste non standard, qui signale qu'il faut partir de l'idée du collectif pour rendre compte de la rationalité individuelle, au lieu de partir de la rationalité individuelle pour aller vers le collectif. Dans le présent travail, onva analyser les différentes concepts et caractéristiques de deux courants qui se trouvent inclus dans la théorie institutionnaliste non standard et qui sont l'une des deux principales approches hétérodoxes de l'économie en France, l'économie des conventions et la théorie de la régulation, Dans ce cadre, l'article écrit par Olivier Thévenon a été la source principale pour l'élaboration de cetravail, mais aussi on a approfondi les interprétations de certains auteurs représentatifs de ces courants institutionnalistes dans le but de la pleine compréhension de ces deux perspectives et de la relation entre certains concepts dans un ensemble cohérent.

II. Synthèse de l'article
• La forme variable que peut prendre le mode de régulation selon les pays dépend de la particularité des formesinstitutionnelles (et plus généralement des institutions), qui désigne la codification particulière que reçoivent les « rapports sociaux fondamentaux » dans un contexte économique et historique donnés.

L'approche économique
• D'abord, l'auteur mentionne l'analyse économique et ses différences avec l'approche institutionnaliste en termes de régulation, dans la mesure où le rôle des institutionsn'est plus seulement considéré à travers leur effet sur le système de prix, associé aux différentes options de comportement, mais par le fait qu'elles en médiatisent des cadres cognitifs (composés de symboles, de processus cognitifs et de valeurs) modelant les schémas d'interprétation et évaluation qui sous-tendent les pratiques et la perception des intérêts. Ces cadres cognitifs supportent desformes d'évaluation spécifiques.

L'approche sociétale
• Pour expliquer l'approche sociétale, qui propose la structuration des relations économiques au sein de codifications sociales et institutionnelles très différentes selon les pays, l'auteur mentionne 2 critères qui vont nous aider à mieux comprendre la cohérence dans une modèle résultant des interactions entre les sphères de rapportssociaux:

1) Ne pas négliger l'hétérogénéité des modes de régulation, qui peuvent être observés dans un pays et un moment donnés, de cette diversité dépend directement celle des choix et comportements possibles 2) Apprécier le degré proximité des comportement et des formes institutionnelles observés d'un pays à l'autre, sans postuler a priori de trop fortes similarités ou donner au contraire tropde poids aux différences. Ce dernier point nous permet de construire des idéaux-types à caractère très général dans lequel chaque pays peut s'inscrire comme forme particulière. • Dans ce contexte, il faut analyser la variété des modes de régulation ( de la cohérence infra nationale, et différences internationales qui en sont dérivées ) nécessité de considérer les registres de justification qui...