Lenguas De Belgica

Páginas: 6 (1359 palabras) Publicado: 9 de agosto de 2012
Langues de Belgique
La Belgique compte trois langues officielles : le néerlandais, le français et l'allemand. La politique linguistique, en Belgique, relève des Communautés. Les conflits entre les locuteurs de ces langues sont la source des problèmes communautaires de la Belgique.
Évolution historique
Lors de la proclamation de l'indépendance de la Belgique en 1830, ni le français, ni lenéerlandais n’était la langue de la majorité de la population. Partout, le peuple parlait alors surtout des langues régionales. Au Nord, il s’agissait de dialectes flamands et brabançons du néerlandais et du limbourgeois; au Sud c'était le wallon (très majoritaire), le luxembourgeois, le picard (en Hainaut occidental), le gaumais (ou lorrain) et le champenois. D'autre part, au nord comme au sud dupays, la bourgeoisie était francisée.
Progressivement, toutes ces langues et leurs dialectes ont reculé, au profit du français dans le sud du pays et à Bruxelles et du néerlandais dans le nord. Graduellement on a commencé à utiliser le nom Flandre pour toutes les provinces néerlandophones et le nom Wallonie pour toutes les provinces francophones (quoique le mot wallon avait depuis longtemps un sensparent : ainsi le Brabant wallon fut nommé comme tel au XVIe siècle[1]). Les dialectes sont cependant restés plus vivants dans la partie néerlandophone du pays.
On pourra s'étonner de voir ici figurer l'allemand. Lors de la signature du Traité de Versailles en 1919, la Belgique annexa en effet des territoires appartenant jusqu'alors à la Prusse, dont la Wallonie malmédienne (qui avait luttécontre son assimilation à l'Allemagne), du nom de la petite ville de Malmedy. Or, l'annexion engloba également deux villes Eupen et Saint-Vith qui n'étaient pas de langue wallonne ou française comme Malmedy, mais de langue allemande (ou d'un dialecte de l'allemand).
La francisation de Bruxelles
Au cours des XIXe et XXe siècles, Bruxelles s'est transformée d'une ville quasiment entièrementnéerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et lingua franca[2]. Bien qu'historiquement Bruxelles fut une cité dont les habitants parlèrent des dialectes brabançons[3] — communément appelé dialecte flamand[4],[5] —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration française etwallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations[6]. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge[7], renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échangesinternationaux[8],[9].
Cette transformation démarra graduellement au XVIIIe siècle[10] mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs[11],[12]. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du XIXe siècle[13]. À partir de 1880[14], on constate une véritable explosion debilingues au détriment des néerlandophones unilingues[8],[15]. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante[16], ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910[17]. À partir des années 1960[18], à la suite de la fixation de la frontière linguistique[19] et de l'essor socio-économique de la Région flamande[15], la francisationdes néerlandophones a stagné[20],[21].
Durant la seconde partie du XXe siècle, Bruxelles devint progressivement une ville d'échanges internationaux, ce qui contribua à un afflux d'immigrants qui favorisèrent l'augmentation de l'usage du français ainsi que de l'émergence d'autres langues[16], aux dépens du néerlandais[22]. Simultanément, suite à l'urbanisation[23] et du Brusseleer, un nombre...
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