Mlle

Páginas: 9 (2244 palabras) Publicado: 28 de enero de 2013
Joachim du Bellay est un poète français qui fut l’un des poètes à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes dans lequel ils imposent l’alexandrin, le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre thèmes majeurs : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature, dans le but d’enrichir la langue et la littérature française, notamment par la redécouverte dela culture antique, de ses arts et de son savoir. Mais suite à un voyafe à Rome où il accompagnait son oncle (un évêque), à la cour pontificale, voyage qui à l’époque était considéré comme un voyage « obligatoire », initiatique pour chaque poète, tant pour son expérience artistique que personnelle, qu’Il attendait avec impatience de découvrir Rome et la culture antique, il eut une Cruelledéception, à la suite de laquelle Du Bellay va exprimer le doute d’être resté en dessous des modèles qu’il se proposait, de n’être pas à la hauteur de Ronsard, et par conséquent l’envie de s’émanciper de la Pléiade. Ceci se traduit dans cette oeuvre,où il exprime ses « regrets » notamment dans le sonnet 181, dernier sonnet à Ronsard, qui joue un rôle programmatique : on note en effet que dans les sonnetsqui précèdent et qui suivent ce sonnet 181, il s’essaie à l’art de l’éloge et prône un éloignement des préceptes de la pléiade. Ainsi Du Bellay il établit la figure du poète isolé, affirmant une certaine rivalité vis-à-vis de Ronsard, refusant la poétique de ce dernier, se situant par rapport à la poétique de son destinataire, en laissant entendre qu’il troque la poésie amoureuse pétrarquistepour l’élégie. Ce sonnet final est caractérisé par son discours métapoétqiue. Va s’éloigner de la figure antique traditionnelle que les poètes du XVIème avaient pour habitude d’utiliser sans cesse, afin de montrer qu’il trouve la France plus édifiante que Rome, pour construire une identité culturelle pour la France.
Il s’agira donc de voir dans un premier temps que Du Bellay tente de montrer sadéception en allant à Rome et y trouve une culture ancienne et dévastée par le temps et qui ne le passionne pas, puis dans un second temps il conviendra de voir que la grandeur et la postérité de la France se manifestera dans la poésie et la culture française.

Ronsard, / j’ai vu l’orgueil // des colosses / antiques,
Le premier mot du sonnet est une allusion qui sert à établir un rapport entre lepoème et la société littéraire française.   Mise en valeur du terme par la coupe que l’on met après Ronsard, isolé du reste du vers par une virgule, c’est à Ronsard qu’il s’adresse, un contemporain de du Bellay, avec qui il a fondé la Pléiade, mettant en place des… humanistes blablabla. Ses deux poètes français admirent les langues Grecques et Romaines et essaient de créer pour la languefrançaise une histoire comme celle des « colosses antiques. »     Alors, du Bellay parle à un égal, un autre poète français qui partage son sentiment pour la France et sa passion pour la poésie.

Quoique la lettre serve à rapprocher les gens, elle suppose aussi par définition une distance et souligne une séparation entre l’expéditeur et le destinataire. Du Bellay creuse donc la distance qui le sépare deRonsard en lui écrivant. Si la tradition épistolaire lui offre le moyen de se façonner une nouvelle voix lyrique et de se situer dans la tradition littéraire française et européenne, elle fait aussi de lui un solitaire, un exilé.

 
Débute par « j’ai vu » : un terme simple, direct, qui place le poète au centre du poème puisqu’il s’agit de sa vision en tant que poète, en tant que voyageur, àRome, voyage quasi incontournable à l’époque pour qui se disait humaniste. C’est ce poète qui va enclencher, par le biais de ce verbe « j’ai vu » une description architecturale. De plus, cette forme du verbe « j’ai vu » implique quelque chose de fini, une sorte d’action passive de la part du poète, il s’agit en effet d’un verbe de perception qui n’implique que les sens du poète, et de es...
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