Discours rapporte
Bernard Thomasson a demandé à Dominique Wolton, directeur de recherches au CNRS communication, si la presse écrite était morte face aux nouveaux médias informatiques outélévisuels ?
Dominique Wolton a dit que non, que on disait ça régulièrement á l’arrivée de chaque nouvelle technologie et qu’on supposait que la radio devait tuer la presse écrite, que latélévision devait tuer la presse écrite. Il a dit qu’aujourd’hui, c’était Internet qui devait tuer la presse écrite. La radio, la télévision, non, simplement il y aura un rééquilibrage, c’était évident. Il adit aussi que ce que représentait Internet pour la presse écrite, c’était un défi de concurrence, c’est-á-dire que plus il avait d’instantanéité avec l’Internet, plus il y avait d’images avec latélévision, plus naturellement la presse écrite aurait un rôle important parce que c’était elle qui faisait la durée, l’analyse.
Bernard Thomasson lui a demandé aussi si ce qu’il disait sur son site «L’information va de plus en plus vite, la communication toujours aussi lentement. » C’était un peu ça qu’il voulait dire ?
Dominque Wolton a dit que oui. Il a dit que s’il voulait, il et Bernard Thomssonpouvait accéder à un nombre incalculable de messages, en produire, en distribuer, mais que ça c’était la communication, c’était-à-dire non pas le message, mais la réception du message, la manièredont les individus, les sociétés, les cultures s’appropriaient ou refusaient ou négociaient les messages. Il a dit aussi qu’on avait des techniques performantes, plus on pouvait produire vite un grandnombre d’informations, plus la question principale qui se posait, c’était à quelle condition les informations étaient-elles acceptées ou pas? Il a dit finalement que ce qui était intéressant pour lapresse, c’était que de toute façon elle avait des informations à dire, mais elle ne pouvait pas nier le fait que l’abondance d’informations posait un problème gigantesque de condition de la...
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