IntervEncion En Crisi

Páginas: 7 (1521 palabras) Publicado: 17 de abril de 2012
a) les définitions scientifiques.
1. Les définitions médicales et administratives. Les médecins ont constamment changé leurs critères de la mort. Scientifiquement, on est donc amené à distinguer bien des morts : clinique, cérébrale, physiologique, biologique, fonctionnelle ...
1) la mort clinique. C'est la constatation par un médecin des premiers signes d'apparition de la mort. Il constated'abord la disparition du regard, devenu fixe, avec la dilation da la pupille, qui devient ovale On peut parler de mort respiratoire que le médecin cherchait aux siècles derniers en mettant un miroir sur la bouche du patient pour voir s'il y avait ou non formation de buée. Puis vient la mort cardiaque par arrêt du coeur sans qu'on ait réussi à le faire battre à nouveau (massage, choc électrique,défibrilateur ...). Le médecin pratique des tests : à la fluorescéine d'Icard (1948), à l'H²S avec un papier qui noircit par élimination du soufre, ou à l'éther qui lors d'une piqure intramusculaire ressort en jet en cas de mort (1958).
2) la mort encéphalique ou cérébrale. Le problème d'une nouvelle définition de la mort est apparu en 1959 à la 23ème réunion internationale de neurologie lorsqueMollaret et Goulon ont décrit le "coma dépassé" qui survient lors des réanimation. Les intellectuels ont alors admis que l'homme est plus dans son cerveau que dans son coeur et que l'on est mort alors que tout le corps est "vivant" mais que le cerveau ne fonctionne plus. Le fondement de cette nouvelle définition est purement philosophique : la pré-éminence du cerveau. On accorde soudain plusd'importance au cerveau qu'au coeur.
c) la mort administrative. Il existe maintenant une définition officielle de la mort en France. C'est celle de la Circulaire Jeannenay n° 27 du 24/04/1968, qui, en fait, reprend mot à mot la description de Mollaret et Goulon de 1959, avec ses trois conditions :
1. la constatation des quatre signes fondamentaux : 1. abolition contrôlée de la respiration spontanée 2.abolition de toute activité des nerfs crâniens 3. perte totale de l'état de conscience, à l'exception des réflexes du tronc et des membres 4. un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes.
2. l'élimination des étiologies simulatrices comme intoxication, hypothermie, troubles métaboliques ...
3. un délai d'observation minimum, mais variable selon l'étiologie, où ces signes sont constants.
Onvoit combien cette définition reste imprécise, il faut que cela dure "un certain temps", on est passé de 3 à 30 minutes d'électroencéphalogramme plat et maintenant à deux EEG à 6 heures d'intervalles par deux médecins différents ou une angiographie cérébrale. Et ce n'est pas suffisant. On n'a atteint en fait que la première étape de la mort, mais c'est cela qui permet tous les prélèvementsd'organes vivants sur le corps d'un individu mort ! Mais ceci ne se pratique pas ni Japon ni dans la plupart des pays musulmans qui ne veulent pas que l'on prélève des organes sur un corps "le coeur battant". 39% des Français considèrent que ce n'est pas une mort véritable.
D'ailleurs une enquête récente sur les médecins préleveurs montrent qu'eux-mêmes ne parlent de mort qu'après leurs prélévements. Leplus révélateur de l'absence de définition incontestable de la mort est l'étude de l'heure du décès portée sur le certificat de décès. Selon l'enquête de France Transplant cela peut être selon les hôpitaux : l'heure d'entrée au bloc opératoire pour les prélèvements, l'heure du clampage de l'aorte ou bien l'heure du débranchement du respirateur.
Cette absence de définition de la mort se répercutesur le statut incertain de ces vivants/mourants. Et cela va de plus en plus se généraliser avec les transplantations d'organes. Des individus, déclarés en état de mort cérébrale, (donc officiellement morts), continuent à être soignés et nourris (pour éviter la mort physiologique) dans l'attente d'un prélèvement d'organe, en tenant parfois les personnels paramédicaux dans l'ignorance de la mort...
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