Dissertation De Ses

DM : Dissertation de SES :

Sujet : Dans quelle mesure les mutations du travail peuvent-elles expliquer la crise du syndicalisme ?

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Bonne démarche dans l’introduction. Bonne démarche dans le développement.





Nous pouvons observer que le taux de syndicalisation (part des syndiqués dans la population active occupée) a beaucoup diminué depuis 30 ans. Aujourd'hui, enFrance, on estime que seulement 8% environ des travailleurs sont syndiqués, alors qu’en 1950 ce chiffre mesuré près de 40%. Le taux de syndicalisation reste bien plus élevé dans le secteur public que dans le secteur privé (où il est d'environ 3.5%), dans les grandes entreprises que dans les petites, même s'il a diminué partout.

En effet, nous pouvons considérer que le syndicalisme représentele mouvement qui cherche à unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs comme, par exemple, hausse des salaires, meilleures conditions de travail, baisse du temps de travail, lutte contre le licenciement, etc. Ainsi, un syndicat correspond à une association chargée de défendre les intérêts professionnels tant individuels que collectifs de sesmembres. Ce n’est que depuis 1884 que les syndicats de salariés sont autorisés officiellement en France. De plus, il existe aujourd'hui des syndicats patronaux (MEDEF, CGPME), des syndicats corporatistes défendant une seule profession (MG-France pour les médecins généralistes, la FNSEA pour les agriculteurs, etc.) et des syndicats dit « confédérés », rassemblant tous les travailleurs par branched'activité (la CGT, CFDT, CFTC, FO, CGC, entre autres). De cette façon, par crise du syndicalisme on entend, notamment, faible taux de syndicalisation et diminution de la représentativité au moment des élections professionnelles. Ensuite, les mutations du travail font allusion aux nouvelles formes d’organisation du travail, à l’augmentation du chômage, de la précarité, de la flexibilité, avecsurtout le développement du travail à temps partiel et plus généralement des emplois précaires, à la féminisation du travail, à la fragmentation des statuts des travailleurs, à la baisse de la durée annuelle du travail, aux changements sectoriels du fait de la tertiairisation de l’économie, entre autres.

Nous constatons alors que les mutations du travail pourraient nous permettre d’expliquerla crise du syndicalisme, c’est-à-dire le fait que les travailleurs, à raison de différents motifs qui semblent ainsi être liés aux transformations du travail, décident de ne pas se syndicaliser et que, en conséquence, le taux de syndicalisation est de nos jours faible. De cette manière, nous pouvons nous demander, est-ce que les transformations du travail représentent un facteur qui peut nouspermettre de justifier la crise du syndicalisme ? Puis, est-ce qu’il n’existe pas quand même d’autres éléments qui peuvent nous permettre d’expliquer le fait que le syndicalisme se trouve en crise actuellement ?

Enfin, nous allons montrer dans une première partie que les mutations du travail expliquent en partie la crise du syndicalisme ; puis, nous verrons que d’autres facteurs, commenotamment la hausse de l’individualisme et l’institutionnalisation des syndicats, peuvent expliquer la crise du syndicalisme, dans une deuxième partie.













Premièrement, nous pouvons interpréter que les mutations du travail récentes peuvent, en partie, nous permettre d’expliquer la crise du syndicalisme, puisque les nouvelles formes d’organisation du travail ont fait que lesindividus ayez moins envie de se syndicaliser et parce que les transformations de la structure de la production d’aujourd’hui n’est pas favorable à la syndicalisation.

Nous constatons, en effet, que les nouvelles formes d’organisation du travail ont provoqués sur les travailleurs un manque d’intérêt à se syndicaliser, c’est pourquoi nous pouvons affirmer que cette transformation du travail...