La Historia De Los Judíos En Francia
Páginas: 28 (6810 palabras)
Publicado: 9 de octubre de 2011
L'histoire des Juifs en France remonterait au Ier siècle de l'ère commune, avec l'exil de certains membres de la classe dirigeante de Judée.
Le judaïsme connaît une période de prospérité sous les Carolingiens et voit se développer deux pôles importants de la culture juive avec, au Nord, les Tzarfatim, principalement représentés par Rachi et ses continuateurs, et, au sud, les Shouadim deProvence. Cet âge d'or est interrompu par les Croisades, les procès du Talmud et les expulsions, temporaires puis définitives qui ne touchent cependant pas les Juifs du Comtat venaissin, protégés par le pape.
Le XVIe siècle voit l'arrivée à Bordeaux et Bayonne de crypto-Juifs originaires du Portugal auxquels Henri II accorde en tant que Nouveaux Chrétiens, en 1550, « tous les droits et privilèges deshabitants des villes où ils demeureront »Note 2. Ceux qui veulent rester juifs devront attendre deux siècles avant de voir leur statut régularisé moyennant une nouvelle taxe de cent dix mille livres1. Après les traités de Westphalie, plusieurs territoires et villes de l'Empire incorporés à la France comportent des communautés juives que la royauté tolère, avec le droit de conserver leur religion,leur état-civil, leurs syndics et leurs propres magistrats civils mais les mêmes restrictions de résidence qui les frappaient jusqu'alors.
La France est, après la Révolution française, le premier pays d'Europe à émanciper les Juifs et à les intégrer dans la nation. Cette évolution obéit à un modèle laïque original, dit de « franco-judaïsme », auquel s'oppose une forme d'antisémitisme à lafrançaise, qui s'exacerbe lors de l'affaire Dreyfus et sous le régime de Vichy. La Shoah fait environ 75 000 victimes en France, le quart de la communauté.
Dans les années 1950 et 1960, cette communauté perd son caractère majoritairement ashkénaze, lorsque les Juifs séfarades (pieds-noirs) sont contraints de quitter l'Égypte puis l'ensemble de l'Afrique du Nord. Pour la plupart français oufrancophones, ils se réfugient principalement en France et en Israël.
premier Juif connu à avoir vécu en Gaule est de lignée royale : il s'agit d'ArchelaüsNote 3, ethnarque de Judée et fils d'Hérode Ier le Grand, exilé par Auguste à Vienne en l'an 63. Il y meurt 10 ans plus tard. Son frère Hérode Antipas qui avait le titre de tétrarque de Galilée est exilé en 39 par Caligula à Lyon selon BernhardBlumenkranz4 à moins que ce ne soit à Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges) selon l'article « Hérode Antipas »
qu'au IVe siècle Hilaire de Poitiers, évêque de cette ville, est félicité pour avoir quitté la société juive. Un décret des empereurs Théodose II et Valentinien III, adressé à Amatius, préfet de la Gaule (9 juillet 425) interdit aux Juifs et aux païens d'être avocats ou magistratsou fonctionnaires de façon que les chrétiens ne leur soient pas subordonnés et que Juifs et païens soient incités à se convertir au christianisme.
conversions forcées
le règne de Charlemagne est plutôt favorable aux Juifs, même si une autre discrimination veut que dans un procès le Juif doive produire plus de témoins que le chrétien pour avoir gain de cause. On parle même d'une famille deprinces juifs (ou « Nasi ») à Narbonne13.
En 987, Hugues Capet est le premier Capétien à monter sur le trône de France.
En 1010 Alduin, évêque de Limoges17, offre aux Juifs de son diocèse le choix entre le baptême et l'exil.
espoir
émouvoir
La grande figure qui domine la deuxième moitié du XIe siècle, de même que l'histoire rabbinique entière de la France, est Rachi (Salomon benIsaac) de Troyes (1040-1106)
Dès le XIe siècle, une chronique comme celle de Raoul Glaber accrédite l'idée que les Juifs d'Orléans ont comploté pour faire détruire le Saint-Sépulcre. Ces calomnies invraisemblables sont pourtant catastrophiques pour les Juifs. Et même si les Juifs de France semblent avoir un peu moins souffert des Croisades que leurs coreligionnaires allemands, la première...
Le judaïsme connaît une période de prospérité sous les Carolingiens et voit se développer deux pôles importants de la culture juive avec, au Nord, les Tzarfatim, principalement représentés par Rachi et ses continuateurs, et, au sud, les Shouadim deProvence. Cet âge d'or est interrompu par les Croisades, les procès du Talmud et les expulsions, temporaires puis définitives qui ne touchent cependant pas les Juifs du Comtat venaissin, protégés par le pape.
Le XVIe siècle voit l'arrivée à Bordeaux et Bayonne de crypto-Juifs originaires du Portugal auxquels Henri II accorde en tant que Nouveaux Chrétiens, en 1550, « tous les droits et privilèges deshabitants des villes où ils demeureront »Note 2. Ceux qui veulent rester juifs devront attendre deux siècles avant de voir leur statut régularisé moyennant une nouvelle taxe de cent dix mille livres1. Après les traités de Westphalie, plusieurs territoires et villes de l'Empire incorporés à la France comportent des communautés juives que la royauté tolère, avec le droit de conserver leur religion,leur état-civil, leurs syndics et leurs propres magistrats civils mais les mêmes restrictions de résidence qui les frappaient jusqu'alors.
La France est, après la Révolution française, le premier pays d'Europe à émanciper les Juifs et à les intégrer dans la nation. Cette évolution obéit à un modèle laïque original, dit de « franco-judaïsme », auquel s'oppose une forme d'antisémitisme à lafrançaise, qui s'exacerbe lors de l'affaire Dreyfus et sous le régime de Vichy. La Shoah fait environ 75 000 victimes en France, le quart de la communauté.
Dans les années 1950 et 1960, cette communauté perd son caractère majoritairement ashkénaze, lorsque les Juifs séfarades (pieds-noirs) sont contraints de quitter l'Égypte puis l'ensemble de l'Afrique du Nord. Pour la plupart français oufrancophones, ils se réfugient principalement en France et en Israël.
premier Juif connu à avoir vécu en Gaule est de lignée royale : il s'agit d'ArchelaüsNote 3, ethnarque de Judée et fils d'Hérode Ier le Grand, exilé par Auguste à Vienne en l'an 63. Il y meurt 10 ans plus tard. Son frère Hérode Antipas qui avait le titre de tétrarque de Galilée est exilé en 39 par Caligula à Lyon selon BernhardBlumenkranz4 à moins que ce ne soit à Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges) selon l'article « Hérode Antipas »
qu'au IVe siècle Hilaire de Poitiers, évêque de cette ville, est félicité pour avoir quitté la société juive. Un décret des empereurs Théodose II et Valentinien III, adressé à Amatius, préfet de la Gaule (9 juillet 425) interdit aux Juifs et aux païens d'être avocats ou magistratsou fonctionnaires de façon que les chrétiens ne leur soient pas subordonnés et que Juifs et païens soient incités à se convertir au christianisme.
conversions forcées
le règne de Charlemagne est plutôt favorable aux Juifs, même si une autre discrimination veut que dans un procès le Juif doive produire plus de témoins que le chrétien pour avoir gain de cause. On parle même d'une famille deprinces juifs (ou « Nasi ») à Narbonne13.
En 987, Hugues Capet est le premier Capétien à monter sur le trône de France.
En 1010 Alduin, évêque de Limoges17, offre aux Juifs de son diocèse le choix entre le baptême et l'exil.
espoir
émouvoir
La grande figure qui domine la deuxième moitié du XIe siècle, de même que l'histoire rabbinique entière de la France, est Rachi (Salomon benIsaac) de Troyes (1040-1106)
Dès le XIe siècle, une chronique comme celle de Raoul Glaber accrédite l'idée que les Juifs d'Orléans ont comploté pour faire détruire le Saint-Sépulcre. Ces calomnies invraisemblables sont pourtant catastrophiques pour les Juifs. Et même si les Juifs de France semblent avoir un peu moins souffert des Croisades que leurs coreligionnaires allemands, la première...
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