Reporte

Ecole nationale supérieure d’architecture
Paris Val de Seine

[VILLE]
[VOIES]
[PAYSAGE]]]]

Sylvain Lefranc
PFE Février 2010
Tuteurs:
Alain Pélissier
Denis Lenglart
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[Les voies ferrées,
un espace à s’approprier]

[Les voies ferrées,
un espace de connexions]

[Les voies ferrées,
un nouveau paysage]]]]

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[Sommaire]]]
-Introduction p.5
-1_Présentation desterritoires p.8
-2_D’importantes mutations p.18
-3_Les réseaux, nouveaux lieux
d’établissement p.28
-4_Projet urbain, p.42
-5_Projet architectural,
première approche p.60
-Conclusion p.73
-Bibliographie p.75

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-Introduction
Toutes les grandes métropoles mondiales sont
confrontées aux problèmes de place, d’espace, de
densité...La plupart continuent leur croissance et
réorganisent enpermanence leur territoire pour permettre le développement de nouveaux espaces habitables. Le 21ème siècle et ses problèmes environnementaux marquent un tournant dans l’aménagement de nos
villes. Toujours plus de ville...mais sur un territoire
limité. Les espaces naturels ne seront plus dévorés!
Au sein de la métropole parisienne, les maitres
mots de l’urbanisation sont devenus ré-habilitation,re-conversion, ré-aménagement. On couvre le périphérique, les voies ferrées, on transforme d’anciennes
friches industrielles, on construit la ville sur la ville.
Il existe de nombreux lieux, ou plutôt non-lieux à
l’intérieur même des agglomérations qui ne demandent
qu’une deuxième vie pour participer pleinement à la ville.
La ville est formatée par l’infrastructure. Pourtant, source denuisance, elle n’est pas aimée, c’est
un « mal nécessaire ». Qu’elle soit ferrée, routière ou
autres, elle occupe pourtant un espace considérable
au cœur des villes. Toute la question est de savoir s’il
est possible de la réutiliser, de la réconcilier à la ville, en faire un lieu commun, de sociabilisation et de vie.
La ville d’Ivry sur Seine ou prend place le projet est traversée par un largefaisceau
ferré, qui la relie à l’agglomération, mais morcelle littéralement son territoire. Il représente un lieu stratégique pour le développement futur de la ville et la cohérence de son territoire.
La problématique est double. Peut-on tout
d’abord utiliser cet espace pour continuer la ville en
cœur de ville? Comment? Ensuite, sur ce lieu symbolique du lien et de la coupure, peut on repenserl’infras5

tructure de passage (le pont), source de lien, pour
articuler en un même lieu flux et fonctions pour favoriser l’appropriation des habitants, le désenclavement
et la réconciliation de la ville à son infrastructure?
Après une rapide présentation des territoires et de la
ville, nous proposerons des solutions pour faire vivre
l’infrastructure ferroviaire avec la ville, puisproposerons un mode d’urbanisation oscillant entre ouverture
et rencontre d’une part, renfermement et protection
contre les nuisances inhérentes au site d’autre part.

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[1_Présentation d’Ivry sur Seine]]
A-Connaitre et comprendre le site

B-Ivry, victime de Paris?

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[[[[[Ivry sur Seine

612 hectares

55% urbanisable

45% occupés par de grandes
infrastructures

57000habitants

28000 emplois]]]]]

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A-connaître et comprendre le site
Ivry sur Seine a longtemps été un petit village
agricole au sud de Paris, caractérisé par un plateau
sédimentaire fertile, un coteau ensoleillé sur lequel
l a vigne prospère et une plaine asséchée ou les pâturages dominent. Deux noyaux se détachent, l’un
autour de la place Parmentier et l’autre au niveau
de l’actuel centreville. Ce n’est qu’au milieu du
19ème siècle que l’industrialisation devient conséquente et modèle le nouveau visage de la ville. La
présence de la Seine, de la route commerciale Paris-Bâle, du chemin de fer (qui ne s’arrêtera a Ivry
qu’en 1904) et du marché de consommation parisien expliquent cet essor rapide. De nombreux établissements s’installent comme la Manufacture des
Œillets, la...