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Épopée Patagonienne

Le départ de Polynésie

Impatience des derniers jours

Voilà 2 mois que mon billet d’avion est pris pour le Chili, et ces quinze derniers jours avant le départ me paraissent interminables. Je les décompte un par un tous les soirs. Je suis impatient de partir, impatient de découvrir l’amérique latine, et impatient de retrouver Elyse. Oui, elle qui est déjà sur placedepuis un mois et demi et qui visite avec Alice toutes les merveilles du Chili à l’Argentine en passant par la Bolivie.

Préparatifs pour le trek

Etant en polynésie sous un climat tropical, je ne suis que trop peu équipe pour aller affronter la rigueur du climat patagonien, bien que je m’y rende en été. N’ayant pas eu le temps de faire rapatrier mon matériel de France, je me suis arrange avec descollègues de boulot pour qu’ils me prêtent le nécessaire pour mon expédition.
Je suis donc équipé d’un duvet, d’une popotte, d’un réchaud, d’une lanterne, d’une canne à pêche et aussi d’une tente. Il ne me restera plus qu’à compléter ma tenue sur place au Chili. On a bien voulu me prêter un gilet polaire, mais on dira que je n’avais pas le gabarit adapté…pourquoi ?

Vol retardé

Une foisdéposé à l’aéroport par Guillaume mon coloc, mes bagages enregistrés, là j’apprends qu’il y aura environs 2h de retard. 2h à s’ennuyer entre 11h et 1h du matin. En contrepartie, j’ai pour une fois la chance d’être le seul de ma rangée jusqu’à l’île de Pâques, et je peux donc dormir comme une marmotte. Ce retard aura tout de même le bénéfice de m’éviter les 5h d’attente initialement prévues à Santiagopour la correspondance vers Punta Arenas.

L’arrivée à Punta Arenas

Retrouvailles à 3h du matin

Il est donc 3h du matin quand j’arrive enfin à Punta Arenas et que je retrouve Elyse. Après presque trois mois, ça nous fait un peu drôle… C’est avec plaisir que je retrouve la couette et que nous dormons jusqu’au lendemain midi.

Le froid dans les rues

Ce n’est que lorsque nous sortons unpeu en ville et sortons faire mes achats que je me rend compte du froid. Enfin du moins surtout de sa sensation augmentée par le vent ininterrompu.

Les collectivos et les achats pour ma survie

Les grandes villes du Chili ont un système de « collectivos », des taxis collectifs qui vous déposent n’importe ou pour 350 pesos (soit environs 50 cts d’euro). Grâce à eux, nous nous rendons à la« zona franca » (zone franche, detaxee) pour aller faire mes achats techniques. Il n’y a que trop peu de bon magasin de sport, et ils sont très mal achalandés. J’entre dans des moments interminables d’hésitations…

Les Pingouins

Le deuxième jour, nous partons en excursion voir les pingouins à Seno Ottway (baie Ottway). Pour cela, nous sommes conduits dans un minibus par un chilien qui lutte contrele vent de travers à coup de volant et qui ne perd pas de temps en route. Arrive sur place, c’est une plage pleine de « pinguinos » qui ont le courage de se mettre à l’eau alors que moi je ne supporte pas le vent froid malgré ma super nouvelle veste coupe-vent. Je suis littéralement congelé. Elyse m’en veut un peu car c’est moi qui ai insisté pour que l’on se retrouve ici en bas du Chili, mais jefais la gueule à cause du froid depuis deux jours. Au retour nous croisons un « ñandu », sorte d’autruche déplumée locale.

Le vent patagonien

Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse sur le vent patagonien. Il sévit ici en permanence, de quoi rendre un peu fou. Ici il faut faire attention sur la route au gens d’en face qui peuvent se trouver déportés sur votre voie. On verra plus tard qu’il estencore plus dure de lutter contre lui a pied avec sac à dos qui fait drapeau.

Puerto Natales

La ville sous la pluie

Nous partons pour 3h de bus en direction de Puerto Natales ou nous arrivons à midi. Toujours du vent et de la pluie, ce qui pourrait nous faire hésiter à partir en trek demain pour Torres del Paine. Le lac a des allures de mer bretonne.

La pension

La pension au...