Mi Vida..
Le report du procès des emplois fictifs de la Ville de Paris, acté mardi 8 mars par le tribunal, qui a accepté d'attendre le résultat d'unequestion prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par la défense de l'ex-chef d'Etat pour continuer l'audience, n'a pas manqué de faire réagir les parties.
En premier lieu celle, minimale, duprincipal intéressé. L'ancien président de la République, qui n'était pas à l'audience du lundi 7 mars ni à celle de mardi, a simplement "pris acte" du report par un communiqué, et indiqué qu'il serait"présent" à la reprise des audiences.
Selon le texte du communiqué, Jacques Chirac a aussi tenu à rappeler "qu'il n'est pas à l'origine de la question de procédure qui conduit à ce report". "Commeil l'a toujours affirmé, il sera présent à la date qui sera fixée par le tribunal pour la reprise des audiences".
"DÉNI DE JUSTICE"
A l'opposé, les parties civiles, dont l'association Anticor,qui estiment depuis plusieurs semaines que tout est fait pour retarder ce procès, se sont insurgées contre la décision du tribunal. Me Jérôme Karsenti, avocat d'une des parties civiles, a ainsi dénoncéun "déni de justice" et estimé qu'"il ne faut pas s'étonner que Marine Le Pen soit à 23 % dans les sondages". "Aujourd'hui, on voit bien qu'il y a une justice à plusieurs vitesses, alors que la QPCest une avancée démocratique", a-t-il dénoncé.
L'association de lutte contre la corruption Transparence International a déploré, dans un communiqué, "une très mauvaise nouvelle qui va à l'encontredes déclarations récentes de nombreux responsables de partis politiques sur l'urgence d'une moralisation de la vie publique".
Lourdes Suárez Blanco 4ºA
Dans la classe politique, on juge cereport diversement. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, estime ainsi que "le procès doit avoir lieu". "Non pas qu'il faille s'acharner sur Jacques Chirac (...),...
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