L’équilibre Du Skieur Par Optimisation De L’alignment Mécanique Et Énergétique Du Corps Tout Entier

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L’équilibre du skieur par optimisation de l’Alignment mécanique et énergétique du corps tout entier. Par Bernard Chesneau et Christian Chesneau
Lors du 2ème colloque Technico-médical de Grenoble nous avonsexposé notre savoir-faire en matière d’alignement avec pour objectif de faire comprendre de manière quantifiable pourquoi et comment l’alignement influe sur la performance des skieurs. En effet, nous avons découvert que : Porter sur soi l’équipement de ski engendre dans le corps « des blessures de l’équilibre » qui perturbe le skieur avant même que celui-ci arrive sur les pistes Par l’utilisationde techniques d’alignements qui prennent en compte la réponse mécanique et énergétique du corps tout entier nous rétablissons un équilibre naturel et performant. Le skieur d’aujourd’hui et plus encore le coureur voit son squelette comme structure mécanique dont le rôle est de gérer des contraintes en provenance du sol qui, a travers la déformation des skis remontent dans le squelette tout entier.Plus le squelette (la structure) est « mécaniquement » cohérent, plus celui-ci est capable de supporter les efforts agissant dessus. Le skieur choisi à tous moments d’accepter ou de dissiper à travers son corps cette énergie. Plus grande est la capacité du skieur a « accueillir » à travers son corps l’énergie des contraintes en provenance du sol, meilleurs sont ses appuis d’où l’intérêt del’alignement. On rappelle que l'alignement est un terme qui désigne le fait de corriger les défauts de l'ossature induits par le port des chaussures et des skis. On obtient cette correction par le biais de cales placées judicieusement dans ou bien sous, la chaussure de ski. On corrige d'une part, les défauts en torsion/rotation du bassin, et d'autre part l'alignement des os. On rétablit ainsi l'équilibrenaturel du corps, c'est-à-dire celui qu'il aurait pieds nus. Observation de deux cas d’alignements courant. 1) Alignment négatif : Lorsque pour obtenir un angle de carres optimal la relation skieur chaussure impose par effort musculaire une rentrée des genoux nous avons un alignement dit négatif. Dans ce cas la capacité du skieur a « accueillir » les contraintes en provenance du sol est diminuée.Les appuis sont fuyants, la musculature est fortement sollicitée, le squelette se replie sur lui même. La rentrée du genou s’accompagne d’une rotation interne du fémur créant la faiblesse mécanique de la liaison tibia/fémur et soumet la musculature a un effort contraignant la jambe a se « fermer » vers l’intérieur. Cette fermeture de la jambe ferme le corps tout entier. La fermeture de la jambeprojette vers l’intérieur le fémur, éloignant celui-ci de la carre interne du ski extérieur alors que le tibia est fortement incliner vers l’intérieur. Il en résulte un angle de prise de carres faible Tibia fortement incliner vers l’intérieur avec faible prise de carres ! Cette caractéristique est typique d’un alignement dit « négatif »

Deuxième cas, alignement positif : 2) Lorsque pour obtenirun angle de carres optimal la relation skieur chaussure impose par effort musculaire une sortie des genoux accompagnés d’une rotation externe des fémurs nous avons un alignement dit positif. Comme dans le cas précédent la capacité du skieur a « accueillir » dans son squelette les contraintes en provenance du sol est diminuée ! Les appuis sont brutaux, difficiles a doser, la musculature estfortement sollicitée, le squelette s’ouvre et se disperse trop.

La sortie du genou s’accompagne d’une rotation du fémur vers l’extérieure créant la faiblesse mécanique de la liaison tibia/fémur et soumet la musculature a un effort contraignant la jambe a « s’ouvrir » vers l’extérieur. Cette ouverture de la jambe « démembre » le corps. L’ouverture exagérée de la jambe éloigne vers l’extérieure cette...