El Tabaco
• IU communautaires • IU associées aux soins • Levururies (candiduries)
François CARON Infectiologie
IU – DUACAI Lille – 21 janvier 2011
1
DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES CHEZ L’ADULTE
www.afssaps.fr Med. Mal. Infect. 38 (suppl. 3) : S20352 2
VIDAL 2010 Médicaments
Monuril® adulte
fosfomycine trométamolDC INDICATIONS : Traitement monodose de la cystite aiguë non compliquée de la femme. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
3
Qu’est-ce qu’une « IU compliquée » ?
A. Une IU avec au moins une complication constituée B. Une IU associée à un sepsis grave ou un choc septique C. Une IU de la femme de plus de 65 ans D. UneIU à E.coli multi-résistant E. Une IU avec facteur de risque de complication
4
ARBRE NORMAL
5
I U : physiopathologie
● Infections ascendantes + + + +
- germes = reflet de flore périnéale (ou instrumentale…)
● Infections parenchymateuses hématogènes
- staphylocoques ++ - salmonelles + - anaérobies …
● Prostatites vénériennes
- gonocoque - Chlamydiae ? - Mycoplasma ?
6
Facteurs favorisantl’IU ascendante
●
Facteurs liés à l’hôte, physiologiques :
- femme : . brièveté de l'urètre - femme enceinte : . action relaxante de la progestérone . majoration résidu post-mictionnel
●
Facteurs liés à l’hôte, pathologiques :
- obstacle fonctionnel ou organique - corps étranger
●
Facteurs liés aux micro-organismes :
- souche uropathogène (adhésines)
7
IU COMMUNAUTAIRES
IU hématogènes
Anomalies de l’arbre Terrains particuliers IU «compliquées»
Uro-pathogène IU «non compliquées»
8
Terminologie : IU simples et compliquées
• IU simples = sans FDR de complication :
- cystite et PNA de la femme jeune sans FDR - cystite et PNA de la femme > 65 ans sans co-morbidité
• IU compliquées = avec FDR de complication :
- cystite compliquée - PNA compliquée - prostatite.
• Simple oucompliquée, l'IU parenchymateuse peut s'accompagner d'un sepsis grave. • Abandon des terminologies : infection urinaire haute et basse ; IU primitive ou secondaire.
2008
9
Facteurs de risque de complication des IU
• Quelques variations d’un écrit à l’autre • Facteurs habituellement retenus :
• toute anomalie organique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire • certains terrains défavorables :
-homme - enfant - sujet âgé - grossesse - diabète - immunodépression - insuffisance rénale
F. Caron Rev. Prat. 2003 ; 53:1760-9 10
Pour le diagnostic d’une pyélonéphrite à E.coli, quel seuil de bactériurie exigez-vous ?
A. ≥ 103 ufc/ml B. ≥ 104 ufc/ml C. ≥ 105 ufc/ml D. > 105 ufc/ml E. Vous n’exigez pas de seuil
11
ECBU
• “Consommatrice de temps, la coloration de Gram n’est pas actuellementréalisée en routine de façon systématique pour tous les ECBU”. • “Cependant, Il est important que cet examen puisse être effectué sur demande du clinicien (tableau clinique bâtard, BU douteuse…)”.
Seuil de leucocyturie ≥ 104 /mL (ou 10/mm3). Seuil de bactériurie : - ≥ 103 UFC/ml pour les cystites aiguës à E. coli à autres entérobactéries (notamment Proteus spp, Klebsiella spp) ou à S. saprophyticus - ≥105 UFC/ml pour les cystites à autres bactéries (notamment entérocoque) - ≥ 104 UFC/ml pour les pyélonéphrites et prostatites Dans tous les cas, le seuil ne peut être opposé à un tableau clinique évident.
2008
12
ECBU standard = 2ème jet L’expliquer aux patients et aux équipes !
• « petite toilette » • 1er jet (≈ 20 ml) : à virer • 2ème jet : à recueillir
13
IU = ECBU sauf cystite simple
14Bandelettes urinaires
BU positive = leucocytes ⊕ ou nitrites ⊕ leucocytes ⊕ = inflammation nitrites ⊕ = nitrites = entérobactérie (E.coli, Proteus, KES…) . pas de bactérie . bactérie autre qu’entérobactérie : Staphylococcus saprophyticus Entérocoque Pseudomonas . entérobactérie, mais à faible densité (< 104 ufc/ml)
•
•
BU négative = leucocytes et nitrites
15
Bandelettes...
Regístrate para leer el documento completo.