Economia Mexico
Páginas: 11 (2518 palabras)
Publicado: 6 de diciembre de 2012
ETUDES ECONOMIQUES DE L’OCDE
Mexique
MAI 2011
Le Mexique détient deux enjeux importants. Premièrement, il doit soutenir la croissance du pays en maintenant ses investissements. C’est pour cela que le Mexique doit doper ses recettes fiscales en élargissant la base d’imposition afin de réduire sa dépendance aux recettes pétrolières et réduire les possibilités d’évasions et de fraudes.Deuxièmement, le Mexique doit être en mesure de lancer des politiques sociales visant à réduire la pauvreté et rattraper les niveaux de vie moyen.
On peut observer un niveau important du secteur informel, ce qui pèse sur la croissance de la productivité. Ces entreprises ne bénéficient d’aucunes aides ce qui ne leur permet pas d’innover et de croitre.
La croissance de la productivité estégalement ralentie par la faiblesse de la concurrence dans certains secteurs ainsi que les déficiences de la formation.
Quelles sont les principales changements que doit donc conduire le Mexique pour faire avancer son économie et palier à ces limites ?
On peut dire que le Mexique doit avant tout accroitre la marge de manœuvre budgétaire, augmenter les recettes fiscales non pétrolières etaméliorer l’efficacité des dépenses publiques. Le Mexique doit également mettre en place des reformes pour accroitre la productivité et la compétitivité en raison de l’intégration dans l’économie mondiale.
Le Mexique connaît aujourd’hui une solide reprise après un fort ralentissement économique. Son PIB s’est accru de 5,5% en 2010 et 4,5% en 2011. La demande intérieure se relance doucement permettantalors de lutter contre les exportations qui voient leur nombre diminuer. Mais les marchés sont inquiets quant à la situation des finances publiques, c’est pour cela que le gouvernement a retiré les mesures de relances budgétaires et augmentés les impôts.
La santé économique du Mexique cependant dépend du dynamisme de ses ventes à l’étranger et notamment aux Éats-Unis. Il est devenu le premierpays latino-américain en termes d’échanges commerciaux grâce à son appartenance à l’ALENA (Accord de Libre Echange Nord Américain) qui, en vigueur depuis 1994, lui a permis de multiplier par 3,5 ses exportations vers le grand voisin nord-américain. Ce dernier absorbe près de 80% du total des ventes mexicaines à l’étranger (matériel et équipements industriels, en particulier dans l’automobile ;pétrole brut), est à l’origine d’un flux de 22,7 Mds USD (2% du PIB mexicain) de transferts financiers des migrants (manne essentielle pour le soutien de la consommation des ménages les plus démunis) et il fournit depuis dix ans plus de la moitié des IDE (dont le total a atteint 10,7 Mds USD en 2011). La forte croissance du PIB s’explique donc avant tout par l’augmentation des exportations vers lesEtats-Unis où le pays a gagné des parts de marché. La reprise de l’investissement et la consommation privée sont aussi deux facteurs essentielles à cette croissance inespérée.
Mais, d’un autre côté, le chômage avait atteint 9% en 2009 et ne recule que doucement, restant supérieur à son niveau d’avant la crise. Cependant, le taux de sous-emploi lui baisse régulièrement. Mais, la crise a affectéla qualité des créations de postes. Ne sont proposés aujourd’hui que des postes de bas salaire. D’autre part, on constate que la part du marché informel continue d’augmenter.
La production s’est fortement accélérée en 2010 et retrouve aujourd’hui un rythme plus soutenable car la croissance de la demande intérieure ne compensera pas pleinement la baisse des exportations vers les Etats-Unis.L’inflation de base a baissé continuellement alors que l’inflation générale varie de +/- 1%. Le niveau du peso mexicain face au dollar américain a légèrement remonté mais ne rattrape pas son niveau d’avant la crise. L’inflation de 2008-2009 peut être expliquée par la forte dépréciation du taux de change. Le niveau relativement faible des actifs en devises étrangères a diminué la confiance des...
Mexique
MAI 2011
Le Mexique détient deux enjeux importants. Premièrement, il doit soutenir la croissance du pays en maintenant ses investissements. C’est pour cela que le Mexique doit doper ses recettes fiscales en élargissant la base d’imposition afin de réduire sa dépendance aux recettes pétrolières et réduire les possibilités d’évasions et de fraudes.Deuxièmement, le Mexique doit être en mesure de lancer des politiques sociales visant à réduire la pauvreté et rattraper les niveaux de vie moyen.
On peut observer un niveau important du secteur informel, ce qui pèse sur la croissance de la productivité. Ces entreprises ne bénéficient d’aucunes aides ce qui ne leur permet pas d’innover et de croitre.
La croissance de la productivité estégalement ralentie par la faiblesse de la concurrence dans certains secteurs ainsi que les déficiences de la formation.
Quelles sont les principales changements que doit donc conduire le Mexique pour faire avancer son économie et palier à ces limites ?
On peut dire que le Mexique doit avant tout accroitre la marge de manœuvre budgétaire, augmenter les recettes fiscales non pétrolières etaméliorer l’efficacité des dépenses publiques. Le Mexique doit également mettre en place des reformes pour accroitre la productivité et la compétitivité en raison de l’intégration dans l’économie mondiale.
Le Mexique connaît aujourd’hui une solide reprise après un fort ralentissement économique. Son PIB s’est accru de 5,5% en 2010 et 4,5% en 2011. La demande intérieure se relance doucement permettantalors de lutter contre les exportations qui voient leur nombre diminuer. Mais les marchés sont inquiets quant à la situation des finances publiques, c’est pour cela que le gouvernement a retiré les mesures de relances budgétaires et augmentés les impôts.
La santé économique du Mexique cependant dépend du dynamisme de ses ventes à l’étranger et notamment aux Éats-Unis. Il est devenu le premierpays latino-américain en termes d’échanges commerciaux grâce à son appartenance à l’ALENA (Accord de Libre Echange Nord Américain) qui, en vigueur depuis 1994, lui a permis de multiplier par 3,5 ses exportations vers le grand voisin nord-américain. Ce dernier absorbe près de 80% du total des ventes mexicaines à l’étranger (matériel et équipements industriels, en particulier dans l’automobile ;pétrole brut), est à l’origine d’un flux de 22,7 Mds USD (2% du PIB mexicain) de transferts financiers des migrants (manne essentielle pour le soutien de la consommation des ménages les plus démunis) et il fournit depuis dix ans plus de la moitié des IDE (dont le total a atteint 10,7 Mds USD en 2011). La forte croissance du PIB s’explique donc avant tout par l’augmentation des exportations vers lesEtats-Unis où le pays a gagné des parts de marché. La reprise de l’investissement et la consommation privée sont aussi deux facteurs essentielles à cette croissance inespérée.
Mais, d’un autre côté, le chômage avait atteint 9% en 2009 et ne recule que doucement, restant supérieur à son niveau d’avant la crise. Cependant, le taux de sous-emploi lui baisse régulièrement. Mais, la crise a affectéla qualité des créations de postes. Ne sont proposés aujourd’hui que des postes de bas salaire. D’autre part, on constate que la part du marché informel continue d’augmenter.
La production s’est fortement accélérée en 2010 et retrouve aujourd’hui un rythme plus soutenable car la croissance de la demande intérieure ne compensera pas pleinement la baisse des exportations vers les Etats-Unis.L’inflation de base a baissé continuellement alors que l’inflation générale varie de +/- 1%. Le niveau du peso mexicain face au dollar américain a légèrement remonté mais ne rattrape pas son niveau d’avant la crise. L’inflation de 2008-2009 peut être expliquée par la forte dépréciation du taux de change. Le niveau relativement faible des actifs en devises étrangères a diminué la confiance des...
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