La passion musicale
Páginas: 12 (2933 palabras)
Publicado: 31 de julio de 2010
Antoine HENNION La Passion Musicale, Editions Mentalié, Paris,2007
Ana María GÓMEZ
La carrière académique d’Antoine Hennion s’est développée comme Directeur de recherche dans le Centre de Sociologie de l’Innovation à l’Ecole de Mines de Paris. La majeure partie de sa productionacadémique a été orientée vers la sociologie de la culture et plus spécialement sur la musique. «Travaillant sur les diverses formes de méditation, il a participé avec ses collègues du CSI dans les années 80 à la formulation d’une nouvelle problématique sur l’innovation et la création culturelle, dans le domaine des STS (« sciences, techniques et société») et en sociologie de l’art et de la culture ». Sesprincipaux thèmes de travail sont la pragmatique du goût, la place des objets ainsi que la formation historique et personnelle des attachements[1]. Les recherches d'Hennion se sont développées sous la perspective de la théorie de l’acteur réseau[2].
La Passion Musicale, initialement intitulée La Mediation Musicale, est le résultat du travail effectué par Antoine Hennion pour obtenir le titrede Docteur en Sociologie à l’EHESS en 1991, sous la direction de Luc Boltanski. La première édition de cet ouvrage est apparue en 1993, chez les Éditions Métailié, et en 2007, cette même maison l’a republié. Le but principal de cet ouvrage est de faire une sociologie de la passion musicale « qui en respecte les médiations propres, qui n’écrase pas sous les instruments de l’analyse la réalitéanalysée »[3], et de formuler une théorie de la médiation depuis la leçon que donne la musique.
Pour Hennion, la musique donne aux sociologues un objet intéressant pour étudier la médiation, car elle n’est qu’une accumulation de médiateurs en acte (instruments, langage, partitions, interprètes, scènes, media, etc). Selon Hennion, en sciences sociales, la catégorie de médiation « est ce qui permetprendre en compte les objets mais en les rapportant à autre chose qu’eux –mêmes, pour en faire les vecteurs d’une interprétation sociale »[4]. Suivant le fil du problème de la médiation, ce livre construit un parcours entre les sciences sociales, les œuvres d’art et la musique.
La version 2007 de cet ouvrage est divisée en deux parties[5]. La première, qui est celle sur laquelle porte cette fiche,est consacrée a faire ce que l’auteur qualifie comme une « révision obligée » par la production académique en sciences sociales sur l’art[6]. Hennion trouve dans cette littérature un outil révélateur pour examiner les solutions proposées par les sciènes sociales pour penser les objets. Il se concentre à comprendre quels ont été les traitements théoriques, -et à moindre mesure je pense-méthodologiques que les sciences sociales ont reservé à l’étude de l’œuvre, à son contexte et à leur mise en rapport.
Dans la première partie de la Passion Musicale, Hennion commence par exposer que l’étude de la relation « art et société » a été marquée par « deux modes inverses de mise en cause de la réalité, expliquant tour á tour les objets par le social qui les fait et les social para les objets quile tiennent »[7]. Cette situation provient du fait que l’étude de l’art a été abordée selon des approches où le social et l’esthétique sont totalement séparés. L’art a été étudié soit comme un esthétisme récalcitrant ou un sociologisme réducteur.
La deuxième partie développe une analyse qui cherche à suivre «la musique comme théorie de la médiation » à partir de la présentation de résultatsd’une série de recherches empiriques menées par Hennion, sur le mouvement de réinterprétation de la musique baroque , un concert de rock, une analyse comparée de la scène rock et du concerte classique, l’ethnographie d’une classe de solfège, et la constitution des genres actuels.
Dans cette première partie de la Passion Musicale, Hennion nous soumet un parcours à travers des auteurs et des...
Ana María GÓMEZ
La carrière académique d’Antoine Hennion s’est développée comme Directeur de recherche dans le Centre de Sociologie de l’Innovation à l’Ecole de Mines de Paris. La majeure partie de sa productionacadémique a été orientée vers la sociologie de la culture et plus spécialement sur la musique. «Travaillant sur les diverses formes de méditation, il a participé avec ses collègues du CSI dans les années 80 à la formulation d’une nouvelle problématique sur l’innovation et la création culturelle, dans le domaine des STS (« sciences, techniques et société») et en sociologie de l’art et de la culture ». Sesprincipaux thèmes de travail sont la pragmatique du goût, la place des objets ainsi que la formation historique et personnelle des attachements[1]. Les recherches d'Hennion se sont développées sous la perspective de la théorie de l’acteur réseau[2].
La Passion Musicale, initialement intitulée La Mediation Musicale, est le résultat du travail effectué par Antoine Hennion pour obtenir le titrede Docteur en Sociologie à l’EHESS en 1991, sous la direction de Luc Boltanski. La première édition de cet ouvrage est apparue en 1993, chez les Éditions Métailié, et en 2007, cette même maison l’a republié. Le but principal de cet ouvrage est de faire une sociologie de la passion musicale « qui en respecte les médiations propres, qui n’écrase pas sous les instruments de l’analyse la réalitéanalysée »[3], et de formuler une théorie de la médiation depuis la leçon que donne la musique.
Pour Hennion, la musique donne aux sociologues un objet intéressant pour étudier la médiation, car elle n’est qu’une accumulation de médiateurs en acte (instruments, langage, partitions, interprètes, scènes, media, etc). Selon Hennion, en sciences sociales, la catégorie de médiation « est ce qui permetprendre en compte les objets mais en les rapportant à autre chose qu’eux –mêmes, pour en faire les vecteurs d’une interprétation sociale »[4]. Suivant le fil du problème de la médiation, ce livre construit un parcours entre les sciences sociales, les œuvres d’art et la musique.
La version 2007 de cet ouvrage est divisée en deux parties[5]. La première, qui est celle sur laquelle porte cette fiche,est consacrée a faire ce que l’auteur qualifie comme une « révision obligée » par la production académique en sciences sociales sur l’art[6]. Hennion trouve dans cette littérature un outil révélateur pour examiner les solutions proposées par les sciènes sociales pour penser les objets. Il se concentre à comprendre quels ont été les traitements théoriques, -et à moindre mesure je pense-méthodologiques que les sciences sociales ont reservé à l’étude de l’œuvre, à son contexte et à leur mise en rapport.
Dans la première partie de la Passion Musicale, Hennion commence par exposer que l’étude de la relation « art et société » a été marquée par « deux modes inverses de mise en cause de la réalité, expliquant tour á tour les objets par le social qui les fait et les social para les objets quile tiennent »[7]. Cette situation provient du fait que l’étude de l’art a été abordée selon des approches où le social et l’esthétique sont totalement séparés. L’art a été étudié soit comme un esthétisme récalcitrant ou un sociologisme réducteur.
La deuxième partie développe une analyse qui cherche à suivre «la musique comme théorie de la médiation » à partir de la présentation de résultatsd’une série de recherches empiriques menées par Hennion, sur le mouvement de réinterprétation de la musique baroque , un concert de rock, une analyse comparée de la scène rock et du concerte classique, l’ethnographie d’une classe de solfège, et la constitution des genres actuels.
Dans cette première partie de la Passion Musicale, Hennion nous soumet un parcours à travers des auteurs et des...
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