On convention

ON CONVENTION  (MARMOR) , traduction
Dans cet article je souhaite discuter des aspects normatifs des conventions sociales.
Les Conventions, comme d'autres types de normes, sont communément prises pour fournir
des raisons à l'action. Mais les conventions sont aussi (d’une manière encore à définir)
arbitraires. Globalement, si une règle est une convention, il doit aussi y avoir au moins
unerègle alternative que les sujets de norme pourraient avoir suivi pour atteindre le même but. Cette combinaison apparemment paradoxale de normativity et l'arbitraire forme le thème de cet essai. Donc, la question principale que je veux poser, est : Pourquoi et dans quelles circonstances, cela a-t-il un sens de suivre une règle qui est arbitraire ?

Notamment, une partie de la réponse standard à cequestionnement, propose en fait, encore
un autre puzzle : Questionné à propos des raisons de se conformer à une convention,
il est normalement approprié de répondre quelque chose comme « je me plie à la règle
parce que d'autres s'y plient aussi ». Autrement dit, il y a un sens clair que les raisons pour lesquelles on se conforme à une convention résident en partie dans le rendement de laconvention : une convention est tenue d’imposer une raison d'action
uniquement si la plupart des sujets de norme s’y sont conformés. Mais c’est encore une autre voie dans laquelle la normativity de conventions est unique et problématique. La validité de normes qui ne sont pas des conventions, particulièrement les principes moraux, n'est pas normalement pas tenue de dépendre de leur efficacité(rendement). Ainsi,
il y a au moins deux et, comme j’argumenterais, les caractéristiques logiquement rattachées aux conventions qui rendent leur normativity unique et énigmatique, à savoir,
l'arbitraire de conventions et de la dépendance de leur validité sur l'effet ( efficacité, rendement).

Suite au premier travail de David Lewis, beaucoup de philosophes
ont cherché les réponses à ces questions dansle jeu les analyses théoriques
des problèmes de coordination. Dans la troisième section de cet article, j’élèverai
quelques doutes à propos des conclusions de la théorie de Lewis, en soutenant qu'elle peut seulement expliquer un type de conventions. Les normativity ou un autre type de conventions, qui constituent des pratiques autonomes (autonomous practices), ne sont pas explicables
selon leslignes suggérées par Lewis. En outre, les discussions traditionnelles
du thème ont tendance à obscurcir la distinction entre deux questions distinctes à propos de la normativity de conventions : quelles sont les raisons d’avoir une convention donnée à la première place et quelles sont les raisons de se plier à une convention qui est déjà pratiquée. J'essaierai de montrer que les réponses à cesdeux questions ne sont pas toujours les mêmes. En premier lieu, cependant, quelques d’autres problèmes devraient être abordés. Comme c'est l'arbitraire des conventions qui les rend problématiques, je commencerai en offrant une définition de l'arbitraire de conventions, en explorant certaines des implications
qui en découlent. Ensuite je considère l’analyse alternative de Margaret Gilbert,soutenant qu'il manque de justification (explication) de la normativity de conventions
de manière cruciale. Comme entre ces deux attitudes opposées, je soutiendrai que
Lewis semble avoir raison, mais son analyse s'applique seulement à un type
des conventions. Je soutiendrai qu’un autre type de conventions ne sont pas explicables par les motifs proposés par Lewis.

1. ARBITRAIRE DÉFINIAvant de me hasarder à proposer une définition de la nature arbitraire des conventions,
une clarification du point de définition est nécessaire. David Lewis
a fourni une définition formelle de convention du point de vue d’un ensemble de conditions nécessaires et suffisantes. Depuis, tant les amis que les ennemis ont suivi
le même exemple, en critiquant des aspects différents de...