Alcazaba Del Olvido
Cependant, afin de ne pas surcharger le récit d’apostilles, au risque d’en briser le rythme, j’aiopté en pratique pour le découpage de l’ensemble, réservant une deuxième partie aux références historiques et à différents commentaires. Mais il s’agit bien d’un tout compact, un lien intime solidaireunissant mon histoire personnelle à celle de tous ces compagnons d’infortune que je me suis imposé comme le devoir de mémoire de sauver de l’oubli.
On ne sera pas étonné de rencontrertout au long de ces pages des réfugiés ayant appartenu pour l’essentiel au Mouvement Libertaire Espagnol (MLE), anarchistes, anarcho-syndicalistes, communistes libertaires, individualistes. Cela tient aufait que, militant de toujours à la CNT/FAI, mon père, en exil, continua évidemment à graviter autour de son organisation. J’ai très peu fréquenté de réfugiés inscrits à des partis politiques(républicains, socialistes, communistes) et donc ne me permettrai pas d’en parler.
Cependant, comme le laisse entendre le sous-titre, on découvrira des individualités autre que libertaires, qui racontent, ouexpriment leur point de vue : Téofila Madronal, Antonio Martinez Nieto, Vicente Verdeguer, Vicente Llorens, Gerardo Bernabeu (franc-maçon militant du Grand Orient), ou le vice-président du conseil deGouvernement de la IIIème république espagnole, le général Navarro.
Enfin, ultime mais essentielle remarque. J’ai tenu à souligner avec force une évidence : les réfugiés politiques espagnols enAlgérie (globalement pour la plupart d’entre eux et totalement en ce qui concerne les libertaires) ont constitué dès leur arrivée une entité à part qu’on à intégrée à tort au moment de l’indépendance à...
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