Manuel Zapata Olivella
François
Manuel
Zapata
Olivella
(Négritude
et
problèmes
du
Noir)
Dakar-‐Abidjan
:
Les
Nouvelles
Éditions
Africaines,
1978,
pp311
[Nathalie
Narváez,
Université
de
Bretagne
Occidentale]
Cet
ouvrage,
dont
le
titre
se
trouve
modifié
à
l’intérieur
du
livre
par
La
négritude
et
les
problèmes
du
Noir
dans
l’œuvre
de
Manuel
Zapata
Olivella
(Écrivain
afro-‐ colombien),
est
la
thèse
de
doctorat
de
M.
le
Professeur
François
Bogliolo
soutenue
à
l’Université
d’Aix-‐Marseille
I en
1977,
actuellement
PR
en
littérature
comparée
à
l’Université
de
Franche
Comté.
L’étude
est
divisée
en
quatre
parties
(bien
que
le
scripteur
n’en
présente
que
trois
dans
son
avant-‐propos)
précédées
par
un
avant-‐propos
et
une
approche
bio-‐bibliographique
;
suivies
d’une
conclusion,
une
bibliographie,
ainsi
que
six
types
d’index
et
une
table
des
matières.
La
thèse
(d’État)
comptait
1046
pp.
Cette
recherche
partait
d’un
constat
:
la
stagnation
de
la critique
littéraire
afro-‐ latino-‐américaine
au
moment
où
l’écriture
de
la
thèse
fut
engagée.
L’objectif
était
de
présenter
une
nouvelle
approche
des
lettres
afro-‐latino-‐américaines
par
le
biais
de
la
re-‐contextualisation
des
œuvres
littéraires
de l’auteur
colombien,
leur
analyse
stylistique
ainsi
que
des
idées
qu’elles
véhiculaient.
L’exégèse
s’enrichit
du
dialogue
entre
les
deux
auteurs
qui
vient
ci
et
là
ponctuer
le
texte.
Le
premier
chapitre
de
la
première
partie
analyse
l’importance
de
la
négritude
en
Afrique,
elle
fait
le
point
sur
les
différentes
acceptions
et
définitions
qu’elle
a
suscité
en
lui
conférant
un
large
éventail
de
courants
littéraires
et
une
temporalité
dilatée
anticipant
l’idée
d’un
universel
métis. Il
en
donne
les
raisons
:
«
La
négritude
doit
être
considérée
comme
la
projection
du
Noir
(avec
son
passé)
dans
le
monde
moderne.
Après
avoir
fait
découvrir
les
valeurs
du
monde
noir
(c’est-‐à-‐dire
ses
propres
valeurs)
elle
s’attache
maintenant
à
les
affirmer
au
besoin
en
les
magnifiant
;
son
rôle
dans
le
futur,
lorsque
ces
valeurs
auront
été
pleinement
reconnues
et
précisées,
sera
de
les
maintenir
et
de
les
préserver.
Le
Nègre
devra-‐t-‐il
lutter
pour
imposer
sa
volonté
ou
pour
réclamer
sa
présence
dans
une
civilisation
universelle
métisse
?
Ce
problème
ne
trouvera
sa
solution
que
dans
l’égalité1.»
L’auteur
met
cependant
en
garde
contre
l’idée
d’un
...
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