Construccion de problemas publico ( frances)
Gloria CASANOVA MOLINA
Plan :
I. La construction des problèmes politiques (agenda setting).
• Définition
• Les acteurs
• Les processus
II. La construction de la violence à la femme comme problème public au Chili.• La Violence domestique pendant la dictature
• son inclusion dans le débat public
• En cherchant une politique publique
Introduction :
Au Chili l'asymétrie structurelle entre l'homme et la femme provient d'un système rigide patriarcal, implanté depuis les temps de la conquête, basé sur l'établissement d'un rôle secondaire pour la femme et dans unedifférenciation tranchante entre l'espace public et l'espace privé - et ses rôles respectifs-. Cette différenciation a institutionnalisé l'asymétrie entre l'homme et la femme avec des stéréotypes sexistes, et un modèle a été implanté par une extrémité patriarcale, où le féminin fut historiquement subordonné au masculin.
La violence, de manière générale, est considérée comme une forme d'exercer un pouvoirsur quelqu'un situé dans une position d'infériorité hiérarchique ou de subordination. On déduit alors que la violence du genre « reflète les relations asymétriques entre des hommes et des femmes en ce qui concerne le pouvoir économique, social, moral, psychologique, etc.. et perpétua la subordination et la dévalorisation du féminin face au masculin ».[1]
Dans ce travail nous voulons démontrerle processus par lequel l'expérience de violence domestique arrive à se constituer au Chili dans un sujet de débat et dans un problème public qui s'incorpore à un agenda institutionnel de l'Exécutif et du Législatif, en donnant le lieu pour des programmes de prévention et de services publics de l'attention de la violence et pour la promulgation d'une loi contre une violence intrafamiliale en 1994et ensuite en 2005.
Au contraire d'autres problèmes qui sont mobilisés dans les programmes par les acteurs qui occupent des positions centrales dans les domaines institutionnels, politiques et sociaux, les femmes comme sujets sociaux disposent de moins de pouvoir. Alors, nous pouvons dire que la construction de la violence comme problème public place au même moment les femmes comme sujet socialpostérieurement à la dictature militaire.
J'essaie d'argumenter que les problèmes sociaux et publics n'existent pas comme objectivité simple mais sont le résultat de constructions complexes dans lesquelles participent différents acteurs qui interagissent dans des scènes distinctes.
I. La construction des problèmes politiques (agenda setting).
• Definition :
Le rôle desgouvernements est d’apporter des réponses aux problèmes qui se posent quand ils surgissent (crise boursière, catastrophe naturelle, etc.), et d’anticiper des problèmes qui se poseront ultérieurement.
A cette vision objectiviste des problèmes sociaux, les sciences politiques oppose une vision constructiviste (les choses n’existent pas en soi, elles sont socialement construites). Donc pour comprendreles actions publiques, il faut travailler sur la construction sociale des problèmes auxquels la politique en question est supposée d’apporter une réponse.
Howard Becker a contribué de manière décisive au développement de cette perspective « constructiviste » des problèmes sociaux, à partir de l’idée selon laquelle «pour comprendre complètement un problème social, il faut savoir comment il a étéamené à être défini comme un problème social » (Becker, 1966, p. 11). Les problèmes sont le fruit d’un travail d’étiquetage, de labellisation accompli par des acteurs collectifs (que H. Becker qualifie d’« entrepreneurs moraux »), dans le cadre d’un processus politique.[2]
L'apport principal du constructivisme est de prendre en compte le rôle d'acteurs sociaux dans la définition des...
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